UnmonastĂšre est une institution dans laquelle des moines, des moniales ou des religieux vivent en communautĂ©, Ă  l’écart du monde ou non, sous l’autoritĂ© d’une rĂšgle spĂ©cifique, pour prier et travailler.La rĂšgle monastique la plus cĂ©lĂšbre est la rĂšgle de saint BenoĂźt. Pour cette raison, les membres du clergĂ© qui vivent dans ces communautĂ©s sont qualifiĂ©s de « rĂ©guliers ».
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Retraiteau Carmel. Pour ceux qui souhaitent faire une retraite ou qui. un petit accueil permet d’entrer dans le silence et l’écoute de la Parole de Dieu. Un oratoire y est amĂ©nagĂ©. Il est Ă©galement possible de profiter d’une petite bibliothĂšque et du Jardin du silence. Cliquer ici pour nous contacter pour un temps de retraite. Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Faire entrer un religieux dans un monastĂšre. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Solution CodyCross Faire entrer un religieux dans un monastĂšre Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross CLOITRER Nous pouvons maintenant procĂ©der avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Faune et Flore Groupe 175 Grille 2. Si vous avez une remarque alors n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire. 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Sans compter qu’un moine ou un frĂšre peuvent Ă©galement ĂȘtre aussi prĂȘtres, puisque le rĂŽle de prĂȘtre est dĂ©fini en effet par la possibilitĂ© ou pas d’accomplir le MystĂšre sacerdotal, c’est-Ă -dire d’ĂȘtre consacrĂ© pour devenir un ministre du culte et pour avoir la facultĂ© de donner les sacrements. Mais voyons plus dans les dĂ©tails ce qui diffĂ©rencie ces trois figures. Pour la religion chrĂ©tienne catholique, le PrĂȘtre est le ministre du culte, le guide spirituel consacrĂ© pour protĂ©ger le troupeau de JĂ©sus et le conduire au salut. Il s’agit donc de prĂȘtres, Ă©vĂȘques et de tous ceux qui, dans la hiĂ©rarchie clĂ©ricale, ont reçu l’appel, ont Ă©tĂ© consacrĂ© et ont choisi de mettre leurs existences au service de l’église. Le PrĂȘtre est celui qui peut cĂ©lĂ©brer la messe et donner les saints sacrements, mais il est avant tout une personne de rĂ©fĂ©rence, un guide en effet, comme recommandĂ© par JĂ©sus Ă  ses disciples. Le terme Sacerdoce, ancien synonyme de PrĂȘtre, dĂ©rive du mot latin sacer, sacrĂ© », uni Ă  la racine indoeuropĂ©enne *dhē- faire ». Dans l’antiquitĂ© donc, le Sacerdoce Ă©tait celui qui fait les rites sacrĂ©s », qui offre des sacrifices aux divinitĂ©s, qui devient l’intermĂ©diaire entre Dieu et les hommes. Il s’agit d’un rĂŽle dĂ©jĂ  prĂ©sent dans toutes les anciennes civilisations et dans les religions du passĂ© avec des caractĂ©ristiques et des noms diffĂ©rents, comme PrĂȘtre prĂ©cisĂ©ment. Toutefois, en gĂ©nĂ©ral, il s’agissait d’un homme capable, par vocation et Ă©tudes, de prononcer les bons mots, les formules ou les priĂšres correctes pour parler avec Dieu et investi par Dieu de la facultĂ© d’offrir des sacrifices au nom du peuple. Pour les juifs, le Grand-prĂȘtre Ă©tait le seul Ă  pouvoir entrer dans le Temple et s’occuper de l’Arche de l’Alliance. Il devait appartenir Ă  la tribu des LĂ©vites, qui ne possĂ©daient pas de terre, puisque leur demeure Ă©tait le Temple. Pour les juifs le PrĂȘtre Ă©tait donc aussi l’intermĂ©diaire entre Dieu et les hommes, comme pour toutes les autres principales religions du passĂ©. Cela changea avec l’arrivĂ©e de JĂ©sus. JĂ©sus, en mourant sur la croix pour le salut de tous les hommes, est devenu l’intermĂ©diaire entre eux et le PĂšre, en rendant superflue la figure du PrĂȘtre comme il Ă©tait conçu avant Lui. Le BaptĂȘme rend chacun de nous un PrĂȘtre, investi de la facultĂ© de parler avec Dieu, de s’adresser directement Ă  Lui. Il s’agit du sacerdoce commun, ainsi dĂ©fini pour le distinguer du sacerdoce ministĂ©riel, qui est celui avec lequel sont investis prĂȘtres, Ă©vĂȘques et ainsi de suite. Pour l’Église catholique, on peut en effet considĂ©rer comme PrĂȘtre ministĂ©riel celui qui a reçu le deuxiĂšme ou le troisiĂšme degrĂ© du sacrement de l’Ordre. Le Diacre n’est donc pas un PrĂȘtre, tandis que le presbytre prĂȘtre et l’évĂȘque le sont en tout et pour tout. Mais si donc nous tous sommes prĂȘtres en vertu du BaptĂȘme, Ă  quoi servent-ils les prĂȘtres proprement dits, les curĂ©s, l’évĂȘque, le Pape ? Ils ont le rĂŽle que JĂ©sus donna Ă  ses disciples et Ă  ses apĂŽtres, de guides, de protecteurs, de bergers d’un troupeau. Le PrĂȘtre porte la Parole de Dieu parmi les fidĂšles, il l’explique et il l’interprĂšte dans ses passages les plus obscurs et, entre temps, il conseille et conforte, encourage et apaise, rĂ©primande quand nĂ©cessaire. Son rĂŽle se rapproche Ă  celui de JĂ©sus, chef de l’Église, Bon Pasteur, FrĂšre parmi les frĂšres. Le Moine La figure du Moine nait dans le premier Moyen Âge, quand la chute de l’Empire romain avait jetĂ© le continent europĂ©en dans une Ă©poque d’incertitude et de danger constant. La furie de barbares, la pertes des valeurs et des lois qui avaient rĂ©gi l’Empire le plus grand et le plus puissant jamais existĂ©, rendaient la vie des hommes et des femmes dramatique. Dans ce contexte, beaucoup cherchĂšrent rĂ©confort dans la foi, en choisissant d’embrasser un style de vie ascĂ©tique et solitaire, en abandonnant le monde pour vivre dans des grottes inhospitaliĂšres, ou dans de denses forĂȘts, ou dans des lieux inaccessibles, oĂč ils se dĂ©diaient exclusivement Ă  la priĂšre et Ă  la vie contemplative. Ce choix extrĂȘme dĂ©rive de l’expĂ©rience des ascĂštes orientaux, qui cherchaient Ă  s’approcher davantage de Dieu et Ă  s’élever Ă  la saintetĂ© Ă  travers l’isolement total et une existence de pauvretĂ© et de mortification de la chair sous ses formes les plus extrĂȘmes. Pensons par exemple aux PĂšres du dĂ©serts, aux ermites, aux anachorĂštes, aux cĂ©nobites, qui se rĂ©unissaient par petits groupes et vivaient selon une rĂšgle commune, mais qui maintenaient Ă©galement l’isolement spirituel. Le Moine du dĂ©but du Moyen Âge est donc celui qui vit seul, en priant, en souffrant et en expiant de cette maniĂšre les fautes du monde entier. Le terme Moine dĂ©rive en effet de monachos, formĂ© par monos seul et achos douleur. Une vie vouĂ©e Ă  la souffrance donc, Ă  la pĂ©nitence comme instrument de rĂ©demption pour soi-mĂȘme, mais surtout pour les pĂ©cheurs du monde entier. Une connotation qui est restĂ©e liĂ©e au terme Moine, qui pour une bonne partie du Moyen Âge continue Ă  indiquer des hommes vivant seuls ou regroupĂ©s dans des couvents ou des monastĂšres, oĂč ils se dĂ©diaient exclusivement Ă  la priĂšre, Ă  la pĂ©nitence et Ă  la vie contemplative. Entre le IV et le VIII siĂšcle, toutefois, la conception du monachisme importĂ©e en Occident subira une Ă©volution. Saint BenoĂźt de Nursie, fondateur de l’ordre religieux le plus ancien d’Occident, Saint BenoĂźt colorĂ© Val Gardenales bĂ©nĂ©dictins, dĂ©buta son expĂ©rience religieuse en tant qu’ermite, en vivant trois ans en solitaire et en priant dans une grotte prĂšs de Subiaco. Ensuite, il mĂ»rit l’idĂ©e que ceux qui souhaitaient dĂ©dier leur vie Ă  Dieu pouvaient le faire en Ɠuvrant d’autres maniĂšres aussi. C’est Ă  lui que nous devons la conception du monachisme occidental tel que nous le connaissons aujourd’hui, en plus de la fondation de l’ordre bĂ©nĂ©dictin et de la Basilique de Mont-Cassin, premier exemple d’abbaye moderne » mĂ©diĂ©vale. Les monastĂšres et les abbayes changĂšrent de visage. Dans ces lieux de travail et de priĂšres, les moines ne se dĂ©diĂšrent plus uniquement Ă  la contemplation et Ă  la lecture des Saintes Écritures, mais pratiquĂšrent Ă©galement la priĂšre communautaire et occupĂšrent leur temps avec le travail manuel, pour le bien du monastĂšre et de la communautĂ© religieuse. Du moment que souvent ces lieux de culte Ă©taient situĂ©s dans des zones impraticables et inaccessibles, il Ă©tait nĂ©cessaire que les moines apprennent Ă  produire tous seuls le nĂ©cessaire pour leur survie, non seulement de la nourriture et des boissons, mais aussi des mĂ©dicaments et des remĂšdes pour le soin du corps et pour l’hygiĂšne. Encore aujourd’hui, il y a des monastĂšres et des abbayes dans le monde entier qui offrent des produits rĂ©alisĂ©s par les moines ou produits en tout cas selon leurs recettes, transmises de siĂšcle en siĂšcle. Ces produits sont fort variĂ©s, en allant des confitures aux champignons sĂ©chĂ©s, de l’huile aux gĂąteaux typiques, du miel, des bonbons Ă  la crĂšme de chocolat Ă  tartiner, et encore les vins, les liqueurs, les digestifs et la biĂšre, qui souvent constituait le seul nutriment » concĂ©dĂ© aux moines pendant les pĂ©riodes de jeĂ»ne et qui est encore renommĂ©e aujourd’hui suffit-il de penser aux cĂ©lĂšbres biĂšres trappistes. Outre les produits alimentaires, l’ancienne tradition des moines a ramenĂ© jusqu’à nous des remĂšdes de santĂ© et de beautĂ©, des tisanes et des toniques, des crĂšmes et des compresses, des huiles essentielles et thĂ©rapeutiques, qui ont su conserver dans le temps une efficacitĂ© et une fascination immortelles. Nous devons Ă©galement au travail des moines la conservation et la copie de textes anciens, que les mains habiles des copistes ont sauvĂ©s de l’usure du temps et que les artistes miniaturistes ont enrichis de splendides dĂ©corations que nous pouvons toujours admirer aujourd’hui. Le FrĂšre St. François statue boisLe terme FrĂšre est Ă©galement d’origine mĂ©diĂ©vale et est liĂ© Ă  la profonde transformation qui traversa la vie religieuse vers la fin du Moyen Âge, aprĂšs la diffusion de la RĂšgle de Saint BenoĂźt, mais surtout avec la rĂ©volution » de Saint François. Si grĂące Ă  l’exemple du Saint de Nursie les nouveaux religieux ne vivaient plus seuls et enfermĂ©s dans un endroit isolĂ©, en se limitant Ă  prier, mais ils se rĂ©unissaient dans des communautĂ©s actives et productives sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan matĂ©riel, la naissance des Ordres mendiants, Ă  partir du XIII siĂšcle, vit les hommes de foi sortir des enceintes de leurs lieux de priĂšre pour descendre en rue et se mĂ©langer aux gens de la ville, aux pauvres, aux malades, en amenant leur rĂ©confort et leur aide. La naissance de cette nouvelle façon de vivre l’expĂ©rience religieuse est probablement due Ă  une rĂ©ponse de l’Église catholique aux mouvements des cathares et des vaudois, qui rencontraient de plus en plus de consensus en Italie et en France pendant cette mĂȘme pĂ©riode. L’existence mĂȘme du FrĂšre est une tentative d’imiter l’expĂ©rience de JĂ©sus, en vivant en pauvretĂ©, chastetĂ© et obĂ©issance, les trois vƓux que les FrĂšres doivent embrasser, en vivant de l’aumĂŽne des autres et en offrant en Ă©change leur aide et leur priĂšre. La premiĂšre obligation qui Ă©tait imposĂ©e Ă  ceux qui souhaitaient devenir FrĂšre Ă©tait en effet le vƓux de pauvretĂ©, la renonciation Ă  toute propriĂ©tĂ©. MĂȘme les couvents oĂč les frĂšres se rĂ©unissaient ne possĂ©daient rien, en vivant uniquement grĂące Ă  la quĂȘte, la rĂ©colte de l’aumĂŽne et les offrandes que les fidĂšles leur concĂ©daient. Une vie simple donc, faite uniquement de pauvretĂ©, priĂšre et charitĂ©, exactement comme on pensait que la vie de JĂ©sus et de ses disciples avait Ă©tĂ©. FrĂšre dĂ©rive du mot latin frater, frĂšre », et c’est en tant que frĂšres que ces religieux vivaient, dans un climat de fraternitĂ© et de communion entre eux et avec les personnes qu’ils aidaient. Les FrĂšres Ă©taient caractĂ©risĂ©s, entre autre chose, par un style de vie trĂšs humble et pauvre et par des vĂȘtements modestes faits de robes simples et de sandales pour protĂ©ger leurs pieds.
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TLFi AcadĂ©mie9e Ă©dition AcadĂ©mie8e Ă©dition AcadĂ©mie4e Ă©dition BDLPFrancophonie BHVFattestations DMF1330 - 1500 COUVENT, subst. 1. Maison dans laquelle vivent en communautĂ©, sous une mĂȘme rĂšgle, des religieux ou des religieuses de confession chrĂ©tienne. Couvent d'Augustins; chapelle d'un couvent; se retirer dans un couvent. Synon. a une sƓur supĂ©rieure dans un couvent qui fait dire des messes pour le repos de l'Ăąme de son beau-pĂšre Goncourt, Journal,1888, p. 818.Entrer dans un couvent cf. Bremond, Hist. sent. relig,t. 3, 1921, p. 518.S'adapter Ă  l'austĂšre discipline de ce couvent cf. Billy, IntroĂŻbo,1939, p. 2221. ... les communautĂ©s diffĂšrent tout Ă  fait selon les temps et les pays .... Le couvent fut longtemps en Occident la ferme, l'Ă©cole, l'hĂŽpital et la bibliothĂšque. A. France, Le Jardin d'Épicure,1895, p. Nulle fille n'entre au couvent que Dieu ne l'ait appelĂ©e par son nom. Il y a une vocation. Il faut qu'il y ait une vocation. Nulle fille n'entre au couvent, nulle Ăąme ne se rĂ©fugie au couvent, nulle Ăąme, nul corps aussi, hĂ©las, que Dieu ne l'ait convoquĂ©e, par son nom, instruite, commandĂ©e, dĂ©signĂ©e, par son nom, conduite par la main, et quelquefois forcĂ©e et prise pour lui. PĂ©guy, Le MystĂšre de la charitĂ© de Jeanne d'Arc,1910, p. Couvent de BĂ©nĂ©dictins, de Capucins, de CarmĂ©lites, de Chartreux, de Dominicains, de Franciscains; abbĂ©, aumĂŽnier d'un couvent; archimandrite d'un couvent grec; mĂ©tropolite syriaque d'un couvent; apothicaire, bibliothĂ©caire, convers, novice, pĂšre portier, pitancier, procureur d'un couvent; cloĂźtre, dortoir, parloir d'un couvent.− P. anal. [En parlant d'une communautĂ© monastique non chrĂ©tienne] Un couvent bouddhique. − P. mĂ©taph. 3. ... on parlait des difficultĂ©s des Zingari, mais ceux-ci, avec les ƓillĂšres qu'EugĂšne portait ..., ne les apercevaient pas .... Il [FĂ©lix] avait ses lions, ses tigres ..., retirĂ© dans le couvent fĂ©roce de sa mĂ©nagerie... Vialar, Les 4 Zingari,1959, p. 305.− P. mĂ©ton. Ensemble de ceux ou de celles qui composent une communautĂ© religieuse. C'est un couvent bien rĂ©glĂ©. Tout le couvent s'assembla pour l'Ă©lection de l'abbesse 4. La citĂ© travaille Ă  se faire belle; aujourd'hui c'est tout entiĂšre pour un carnaval ou une entrĂ©e de prince, demain et toute l'annĂ©e, ce sera par quartiers, corporations, confrĂ©ries ou couvents... Taine, Philos. art,t. 1, 1865, p. 217.− Loc. fig. Être d'un/de son couvent. Avoir les idĂ©es nettement arrĂȘtĂ©es d'un groupe. Ah! Messieurs les hommes Ă  principes, comme vous ĂȘtes de votre couvent! Sainte-Beuve, Nouv. lundis,t. 2, 1863-69, p. 10.2. P. ext. Pensionnat de jeunes filles dirigĂ© par des religieuses. Les pensionnaires du couvent voisin; une fille Ă©levĂ©e au couvent; mettre sa fille au couvent. Le couvent des Oiseaux cf. Beauvoir, MĂ©m. j. fille,1958, p. 395. On sentait Ă  les voir [les petites Oriol] qu'elles n'avaient point Ă©tĂ© Ă©levĂ©es dans cette maison, mais dans une pension Ă©lĂ©gante, dans le couvent oĂč vont les demoiselles riches et nobles de l'Auvergne... Maupassant, Mont-Oriol,1887, p. P. anal., arg. et fam. Établissement oĂč l'on observe des rĂšgles ,,Atelier mĂ©tall. 1870`` Esn. 1966. 2. SpĂ©c., Maison de tolĂ©rance 6. ... c'est dans les couvents de plaisir, sous l'Ɠil protecteur de la police, que se fait la cueillette de presque toutes ces jeunes virginitĂ©s... Bourget, Physiol. de l'amour mod.,1890, p. AttestĂ© ds Besch. 1845, Lar. Maison de redressement tenue par des religieuses. ,,Établissement − pour transportĂ©es et relĂ©guĂ©es − dirigĂ© par des religieuses Saint-Laurent-du-Maroni, Guyane, 1921; local, tenu par des religieuses, oĂč les transportĂ©s peuvent, une fois par mois, faire parloir » avec des relĂ©guĂ©es amenĂ©es de l'Ăźle des Pins Bourrail, Nouvelle-CalĂ©donie, 1924`` Esn. 1966.− P. ext. Prison. ,,Maison centrale d'hommes ... ou de femmes Les filles de repentance Du grand couvent de Clermont chans. 1890`` 7. − T'as maigri, constata la Bataille. − Ah vieux frĂšre, tu la crĂšves dans ce couvent [une prison], rĂ©pondit-il [PĂ©pĂ©] de sa voix rauque. F. Carco, JĂ©sus-la-Caille,1914, p. 1. On rencontre ds la docum. des formes composĂ©es dont couvent est le premier Ă©lĂ©ment. Le couvent-forteresse des Templiers; les normes du couvent-lupanar cf. B; un charmant couvent-village. 2. La docum. atteste couventicule, subst. masc., doublet de conventicule au sens de petite assemblĂ©e, secte ». Si le christianisme fĂ»t restĂ© entre les mains de ces bonnes gens [les saints de JĂ©rusalem], renfermĂ© dans un couventicule d'illuminĂ©s menant la vie commune... Renan, Hist. des orig. du Christianisme, Les ApĂŽtres, 1866, pp. 186-187.Prononc. et Orth. [kuvɑ ̃]. Ds Ac. dep. 1694. Ac. 1694 et 1718 ,,convent. Quelques-uns escrivent couvent, et c'est ainsi qu'il doit ĂȘtre prononcĂ©``. Étymol. et Hist. 1. DĂ©but xiies. convent compagnie » Psautier Oxford, Ă©d. Fr. Michel, 63, 2, graphie attestĂ©e jusqu'Ă  Ac. 1718, sens jusqu'en 1547 Marg. de Nav. ds Hug.; 2. 1155 cuvenz lieu oĂč vivent les membres d'une mĂȘme confrĂ©rie religieuse » Wace, Brut, Ă©d. J. Arnold, 13832; 1160-74 cuvent ensemble des personnes vivant dans ce lieu » Wace, Rou, Ă©d. H. Andresen, III, 485; 3. xviiies. couvent lieu de retraite de femmes du monde tenu par des religieuses » d'apr. Nyrop t. 4, p. 86; 1863 pensionnat de jeunes filles tenu par des religieuses » LittrĂ©. Empr. au lat. class. conventus assemblĂ©e, rĂ©union », attestĂ© en lat. chrĂ©t. au sens de assemblĂ©e de moines; congrĂ©gation » Blaise, d'oĂč le sens de couvent, cloĂźtre » d'abord dans le nord de la France, le sud conservant monasterium FEW t. 2, p. 1131b. La forme convent n'est peut-ĂȘtre qu'une graphie Ă©tymol. FEW t. 2, p. 1131b, note 1 qui a survĂ©cu dans l'anglicisme convent*. FrĂ©q. abs. littĂ©r. 2 908. FrĂ©q. rel. littĂ©r. xixes. a 4 903, b 6 334; xxes. a 3 449, b 2 714. Bbg. Darm. Vie 1932, p. 49, 58. − Gottsch. Redens. 1930, p. 376. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 99, 204. FaireEntrer Un Religieux Dans Un MonastĂšre - CodyCross. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre C. CodyCross Solution pour FAIRE ENTRER UN RELIGIEUX DANS UN MONASTÈRE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle . Voici Les Solutions de Jump to navigation FR EN Utility Panel FR OĂč mĂ©diter ? 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SeLoger. Quels types de biens sacrĂ©s » avez-vous l’occasion de vendre ? Julien Haussy. Nous pouvons vendre diffĂ©rents types de biens religieux, il s’agit par exemple de couvents, de presbytĂšres, de chapelles, et plus rĂ©cemment nous avons mĂȘme vendu une Ă©glise prĂšs de Bordeaux. Mais les Ă©glises et les chapelles restent plus rares. Cet ancien couvent, situĂ© prĂšs de Saint-Jean-d'AngĂ©ly, a Ă©tĂ© particuliĂšrement bien sauvegardĂ©. © Espaces Atypiques La vente de biens immobiliers religieux est-elle un phĂ©nomĂšne nouveau ? Ce n’est pas un phĂ©nomĂšne nouveau et il n’y en a pas tant que ça. Nous avons essentiellement des presbytĂšres et des couvents, ce sont les biens qui constituent la majoritĂ© des biens religieux Ă  vendre. Les Ă©glises en tant que telles sont plus difficiles Ă  dĂ©nicher. Nous en avons, par exemple, vendu une rĂ©cemment qui se situe prĂšs de Bordeaux, mais elle fait partie des biens rares parce qu’il faut dĂ©sacraliser le bien avant qu’il ne puisse ĂȘtre vendu. Les Anglo-Saxons dĂ©sacralisent plus facilement ces biens, mais en France, c’est beaucoup moins Ă©vident. De plus, les Ă©glises et les chapelles tombent le plus souvent dans le domaine public et le bien est gĂ©nĂ©ralement dĂ©sacralisĂ© lorsque la commune n’a plus les moyens de l’entretenir, c’est donc elle qui finit par le mettre en vente. SituĂ©e Ă  Avignon, cette ancienne chapelle a conservĂ© sa voĂ»te gothique. © Espaces Atypiques PresbytĂšres, chapelles, l'acquereur peut-il les transformer comme il veut ? Il peut transformer comme bon lui semble l’intĂ©rieur du bien. En ce qui concerne l’extĂ©rieur, l’Architecte des BĂątiments de France continue d’intervenir pour assurer la protection et la prĂ©servation du bien. Mais certaines transformations sont possibles, mĂȘme si elles sont encadrĂ©es par l’Architecte des BĂątiments de France. Par exemple, dans une Ă©glise ou une chapelle, il faut gĂ©nĂ©ralement crĂ©er des ouvertures, des fenĂȘtres, ce qui n’est pas le cas des presbytĂšres ou des couvents qui faisaient dĂ©jĂ  office d’habitation. A l’intĂ©rieur, tout est possible et puis les personnes, qui acquiĂšrent ces biens, souhaitent respecter l’édifice religieux, le mettre en valeur et le prĂ©server au maximum. Cet ancien presbytĂšre, situĂ© dans le Gard, abrite une habitation de 200 mÂČ. © Espaces Atypiques Qui achĂšte ce type de biens immobiliers ? DĂ©jĂ , ce sont toujours des amoureux de la vieille pierre. Mais contrairement Ă  ce que l’on pourrait penser, ce sont rarement des catholiques pratiquants qui achĂštent ces biens pour sa dimension religieuse. Ce sont plutĂŽt des personnes qui ne sont pas vraiment croyantes. Il faut dire que pour certains pratiquants, transformer un bien religieux n’est pas une dĂ©marche Ă©vidente car cela signifie en quelque sorte transgresser les lois. SituĂ© Ă  Sesseyl, en Haute-Savoie, cet ancien couvent a gardĂ© ses voĂ»tes majestueuses. © Espaces Atypiques C’est gĂ©nĂ©ralement dans les petits villages ayant peu de moyens que l’on trouve davantage de biens sacrĂ©s » Ă  transformer ». Julien Haussy, dirigeant et fondateur de Espaces Atypiques. Si l’on recherche un bien religieux Ă  acheter, y a-t-il des secteurs Ă  privilĂ©gier ? Pas vraiment, et d’ailleurs, la dĂ©marche des personnes qui achĂštent ces biens n’est jamais d’acheter un bien religieux. Ce sont des personnes qui recherchent un bien ancien, et c’est le lieu et l’opportunitĂ© qui vont crĂ©er le coup de cƓur. Beaucoup visitent d’anciennes chapelles, d’anciens couvents ou presbytĂšres et se disent que finalement, le charme est intact, la hauteur sous plafond est importante, et concernant les biens Ă  transformer, le prix est gĂ©nĂ©ralement trĂšs correct. Cette Ă©glise, situĂ©e Ă  Latresne, Ă  quelques encablures de Bordeaux, a Ă©tĂ© vendue en 2 semaines. © Espaces Atypiques Vous vendez surtout des biens Ă  transformer ou qui ont dĂ©jĂ  fait l’objet de transformations auparavant ? Ce sont essentiellement des biens dĂ©jĂ  transformĂ©s en habitation, en tous cas en ce qui concerne les presbytĂšres et les couvents la plupart du temps. En revanche, lorsque nous entrons une chapelle ou une Ă©glise Ă  vendre, on retrouve les deux cas de figures. Les chapelles sont davantage transformĂ©es car elles sont plus souvent dĂ©jĂ  privĂ©es. Elles Ă©taient rattachĂ©es Ă  un chĂąteau ou une propriĂ©tĂ© qui bĂ©nĂ©ficiait de sa propre chapelle. Les Ă©glises Ă  transformer sont extrĂȘmement rares, et ces projets sont souvent tournĂ©s vers l’ouverture de chambres d’hĂŽtes par exemple. Les acquĂ©reurs de ce presbytĂšre, situĂ© dans le LubĂ©ron, ont su prĂ©server l'authenticitĂ© des lieux. © Espaces Atypiques Le prix de la rĂ©novation coĂ»te environ 1 000 Ă  2 000 €/mÂČ Â». Julien Haussy, dirigeant et fondateur de Espaces Atypiques. Quel est le prix Ă  prĂ©voir pour acheter un bien religieux ? Lorsque les biens ne sont pas encore transformĂ©s, ils ne sont pas si faciles Ă  vendre car il faut avoir un projet de rĂ©novation important, et souvent, ils ne se vendent pas trĂšs cher. Le coĂ»t de la rĂ©novation est en moyenne de 1 000 Ă  2 000 € le mÂČ, ou plus pour des projets exceptionnels. Mais une fois que le bien est rĂ©novĂ© et transformĂ©, ils valent bien plus cher, cela dĂ©pend du secteur et du type de bien. Ces biens obĂ©issent aux mĂȘmes rĂšgles que l’immobilier d’une façon gĂ©nĂ©rale les prix sont fixĂ©s selon la localisation, l’état du bien, la surface, etc. Cet ancien hospice, situĂ© Ă  Morannes, dans le Maine-et-Loire, a concervĂ© toute son authenticitĂ©. © Espaces Atypiques Y a-t-il des endroits oĂč l’on trouve davantage de biens sacrĂ©s » ? Il y en a pas mal dans l’ouest de la France, dans les Pays de la Loire, vers Angers, vers Nantes. Ils sont souvent en pĂ©riphĂ©rie des villes voire majoritairement en campagne. Mais on en trouve un peu partout et de temps en temps, de façon plus rare, on en trouve plus prĂšs des villes. Depuisquelques semaines, 7 religieuses de la Visitation sont entrĂ©es au monastĂšre Mater Ecclesiae, au sein du Vatican. Le couvent est nĂ© en 1994 d’une initiative de Jean-Paul II, qui a souhaitĂ© crĂ©er une communautĂ© de religieuses contemplatives qui accompagnerait de sa priĂšre l’activitĂ© du pape et de ses collaborateurs de la Curie On n'accordera pas facilement l'entrĂ©e Ă  celui qui veut s'engager dans la vie religieuse ; mais on fera ce que dit l'ApĂŽtre "Eprouvez les esprits pour discerner s'ils sont de Dieu." 1Jn 4,1. Si le postulant persĂ©vĂšre Ă  frapper Ă  la porte, et s'il supporte patiemment les difficultĂ©s ... s'il persiste dans sa demande ..., il obtiendra alors la permission d'entrer. On lui donnera, pour le conduire, un ancien qui soit apte Ă  gagner les Ăąmes et qui veillera sur lui, examinant attentivement si le novice cherche vraiment Dieu... On lui fera connaĂźtre toutes les choses dures et Ăąpres par lesquelles on va Ă  Dieu. -RĂšgle de saint BenoĂźt, ch. 58 La vocation est perçue par celui que la reçoit de maniĂšre variĂ©e. Chez les uns, il s'agit d'un vague dĂ©sir de consacrer sa vie Ă  Dieu, Ă  l'Église, ou Ă  la personne du Christ. Chez les autres, une attirance explicite vers la vie monastique est prĂ©sente dĂšs les dĂ©buts. Le discernement d'une vocation est un art. Il s'agit d'aider la personne Ă  percevoir et Ă  accepter la volontĂ© de Dieu Ă  son Ă©gard, c'est-Ă -dire ce qui rendra cette personne profondĂ©ment heureuse. Les Ă©tapes Les premiĂšres approches DurĂ©e indĂ©terminĂ©e. Elles commencent par un ou plusieurs sĂ©jours Ă  l'hĂŽtellerie avec la possibilitĂ© de travailler avec les frĂšres. Postulant DurĂ©e 9 mois, renouvelables deux fois. Le postulant se joint Ă  la communautĂ© en toutes choses et voit rĂ©guliĂšrement le maĂźtre des novices. Novice DurĂ©e 2 ans. Si le postulant fait la demande de devenir novice, une simple dĂ©cision de l'abbĂ© aprĂšs avoir pris conseil suffit. Le postulant reçoit alors l'habit des novices robe blanche, scapulaire et ceinture blancs. Jeune profĂšs ou profĂšs temporaire DurĂ©e 3 ans. Si le novice fait la demande de prononcer des vƓux pour trois ans ou pour un an renouvelable deux fois, la communautĂ© se rassemble en chapitre conventuel, rĂ©servĂ© aux profĂšs solennels pour discuter de son cas. Un vote Ă  la majoritĂ© absolue est nĂ©cessaire. Le novice prononce alors ses vƓux au chapitre. ProfĂšs solennel DurĂ©e usque ad mortem. Si le jeune profĂšs fait la demande de devenir moine dĂ©finitivement, de nouveau le chapitre conventuel est convoquĂ© et un vote est nĂ©cessaire. Le moine prononce alors ses vƓux solennels Ă  l'Ă©glise au cours de l'Eucharistie. Sacerdoce Ă©ventuellement La vocation sacerdotale n'est pas un Ă©lĂ©ment essentiel Ă  la vocation monastique mais elle ajoute, pour celui qui en a reçu l'appel, un aspect trĂšs important et qui l'aide Ă  s'unir davantage au Christ souverain prĂȘtre. AprĂšs toutes ces Ă©tapes, le moine entame la plus difficile celle de la persĂ©vĂ©rance sa vie durant. Plus de dĂ©tails sont disponibles dans les Constitutions de notre ordre.
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Vous qui avez soutenu en 2013 une thĂšse sur la transmission des savoirs dans les monastĂšres tai lue du Laos, pourriez-vous nous expliquer la place du bouddhisme dans la RĂ©publique dĂ©mocratique populaire du Laos ? 1 Front lao pour la construction nationale, Les religions en RDP Lao, Vientiane, dĂ©partement des Reli ... Selon le DĂ©partement des affaires religieuses du Front lao pour la construction nationale FLCN, le Laos est un pays qui compte officiellement 67 % de bouddhistes1 dans un pays d’environ 7 millions d’habitants. Dans les groupes de langue tai comme les Lao, les ThaĂŻs de ThaĂŻlande, les Tai Lue, les Yuan du nord de la ThaĂŻlande, les Tai Khuen de l’est du Myanmar, tout jeune homme est censĂ© se faire ordonner » au cours de sa vie pour une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e. On distingue les novices des bonzes pali. bhikkhu ; lao. khuba. Il existe deux rites d’entrĂ©e en religion. Le premier est appelĂ© pabbajjā lao. banphasa. Il correspond Ă  l’admission Ă  la vie monastique en tant que novice. Le second rite nommĂ© upasampadā acceptation permet Ă  l’individu ĂągĂ© d’au moins vingt ans d’ĂȘtre admis en tant que bonze. Le jeune garçon qui a Ă©tĂ© admis en tant que novice devra suivre dix rĂšgles tandis que l’individu qui a Ă©tĂ© ordonnĂ© en tant que bonze suivra dĂ©sormais deux cent vingt-sept rĂšgles. Pour nos lecteurs qui ne sont pas familiers de ce pays, pouvez-vous expliciter la place du monastĂšre dans la sociĂ©tĂ© laotienne actuelle ? D’aprĂšs les statistiques fournies par le Front lao pour la construction nationale pour l’annĂ©e 2008, le Laos comptait un total de 20 608 moines et novices dispersĂ©s dans 4 860 monastĂšres. Les pĂŽles bouddhiques les plus importants sont les villes possĂ©dant des Ă©coles de monastĂšre. AppelĂ©s en lao honghian phasong Ă©coles de la communautĂ© monacale, les centres d’études bouddhiques du Laos sont les Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es et universitĂ©s qui dispensent des enseignements bouddhiques et sĂ©culaires aux novices et aux moines. Ces Ă©tablissements sont sous la responsabilitĂ© du ministĂšre de l’Éducation. Les premiĂšres Ă©coles de monastĂšres apparaissent au dĂ©but du xxe siĂšcle. L’administration française au Laos voulait s’appuyer officiellement sur les monastĂšres de villages existants pour dĂ©velopper un enseignement de base. Puisque chaque village lao possĂ©dait son monastĂšre oĂč tous les enfants Ă©taient censĂ©s y faire un stage, l’administration voulait profiter de cette occasion pour instaurer l’enseignement primaire. Le financement des bĂątiments du monastĂšre provient des villageois tandis que les enseignants reçoivent un salaire du ministĂšre de l’Éducation. Les novices continuent d’ĂȘtre nourris par la population locale. Leur matĂ©riel scolaire est gĂ©nĂ©ralement pris en charge par les donateurs ou bien achetĂ© par eux-mĂȘmes grĂące aux dons reçus lors des cĂ©rĂ©monies. À cĂŽtĂ© de ces monastĂšres reconnus officiellement comme centres d’étude par le ministĂšre, il existe de nombreux monastĂšres de villages ou de forĂȘt. Les activitĂ©s au sein des monastĂšres de villages sont similaires Ă  celles des honghian phasong puisque les novices partagent leur temps entre l’étude dans un Ă©tablissement scolaire et les activitĂ©s quotidiennes du monastĂšre dont l’apprentissage des textes, les pratiques rituelles telles que la rĂ©citation d’hommage au Trois Joyaux, la quĂȘte prandiale, l’entretien du monastĂšre ou encore la mĂ©ditation. Les monastĂšres de forĂȘt sont des monastĂšres oĂč les moines et les novices sĂ©journent essentiellement pour pratiquer la mĂ©ditation. Ainsi, la prĂ©fecture de Vientiane comprenait 4 995 moines et novices au sein de 514 monastĂšres incluant tous types de monastĂšres, la province de Champassak avec 3 847 moines et novices dans 618 monastĂšres, la province de Savannakhet pourvue de 2 705 moines et novices hĂ©bergĂ©s dans 744 monastĂšres, la province de Luang Prabang avec 1 582 moines et novices pour 235 monastĂšres et enfin la province de Sayabouri accueillant 1 355 moines et novices dans 306 monastĂšres. Dans un rapport entre le nombre d’effectifs et le nombre de monastĂšres par province, ce sont les provinces de Vientiane, Luang Prabang et Champassak qui comportent le plus de moines et novices par monastĂšre. Les deux universitĂ©s bouddhiques du pays, Vat Ongteu Ă  Vientiane et l’universitĂ© de Champassak, respectent des quotas leur permettant d’accueillir environ 200 moines par an. Carte 1 – Effectifs de moines et novices au Laos Au dĂ©but du siĂšcle, et jusque dans les annĂ©es 1950, l’institution monastique Ă©tait celle qui dispensait majoritairement l’apprentissage de l’écriture et de la lecture uniquement aux jeunes garçons. Les filles en sont donc complĂštement exclues. Depuis quelques dĂ©cennies, l’école est devenue progressivement l’institution Ă©ducative la plus frĂ©quentĂ©e au Laos. Selon les chiffres du ministĂšre de l’Éducation laotien, environ 784 000 Ă©lĂšves se rassemblaient sur les bancs de l’école primaire en 2016 et on comptait un peu plus de 547 000 Ă©lĂšves dans le secondaire pour la mĂȘme annĂ©e. Les statistiques rassemblĂ©es par le Front lao pour la construction nationale, et prĂ©sentĂ©es ci-dessous, montrent clairement que le pourcentage des effectifs par rapport Ă  la population laotienne dĂ©cline. AnnĂ©e Population Nombre de bonzes et de novices % par rapport Ă  la population 2005 5 880 000 22 172 0,37 % 2008 6 205 000 20 608 0,33 % Si sa fonction Ă©ducatrice a fortement diminuĂ©, le monastĂšre continue d’assurer une fonction religieuse et sociale importante. Dans les activitĂ©s rituelles, que ce soit au sein du monastĂšre ou de la maison, l’offrande pali. dāna rĂ©git la relation entre les bonzes et les villageois. Les bonzes sont frĂ©quemment appelĂ©s pour venir accomplir un service religieux dans des maisons privĂ©es Ă  l’occasion d’une naissance, de la cĂ©lĂ©bration d’une nouvelle maison, pour permettre la guĂ©rison d’un malade, pour accomplir des rites pour le mort ou encore pour l’entrĂ©e d’un fils au monastĂšre ou tout simplement pour permettre l’obtention de mĂ©rites. Les laĂŻcs recherchent le mongkhun, c’est-Ă -dire ce qui est de bon augure », propice », et ce par l’intermĂ©diaire des formules des bonzes. Le villageois croit au karma, c’est-Ă -dire en la rĂ©tribution de ses actes pali. kamma. Il espĂšre acquĂ©rir des mĂ©rites pour ses proches vivants ou dĂ©funts et pour lui-mĂȘme par les offrandes qu’il fait aux bonzes. En Ă©change de ces offrandes, il espĂšre Ă©galement Ă©loigner les calamitĂ©s et obtenir la santĂ©, la prospĂ©ritĂ©, le bonheur. Ainsi, la tĂąche principale du bonze est d’assurer les rites permettant aux villageois d’acquĂ©rir des mĂ©rites en rĂ©citant des formules. Pouvez-vous nous expliquer la place que les textes de l’enseignement du bouddhisme rĂ©servent aux filles et aux femmes ? Si de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le passage au monastĂšre est une marque de l’identitĂ© masculine dans le village, l’identitĂ© fĂ©minine est dĂ©finie autrement. Par exemple, la place du tissu dans la vie des femmes des villages tai lue est importante. Dans les villages Tai Lue de la Nam Bak province de Luang Prabang, tisser est une pratique exclusivement fĂ©minine. Toutes les mĂšres du village apprennent le tissage Ă  leurs filles, le plus souvent vers l’ñge de douze ans. La qualitĂ© d’une jeune fille est notamment estimĂ©e Ă  la qualitĂ© de son tissage. C’est bien souvent durant les vacances scolaires qu’elles leur montrent comment tisser des pha pu to drap de table, phahom couverture ou encore pha pu non drap de lit. Le statut de la femme, et plus particuliĂšrement celui de la mĂšre dans l’enseignement bouddhique au Laos, est hautement estimĂ©. La sociĂ©tĂ© lui accorde gĂ©nĂ©ralement la charge d’éduquer l’enfant. Quant au pĂšre, il lui revient le devoir de subvenir aux besoins de la mĂšre et des enfants. La famille nombreuse avec plus de deux enfants demeure le modĂšle familial. Le nombre idĂ©al d’enfants par famille varie selon les groupes ethniques. Chez les Hmong, population montagnarde, il n’est pas rare de compter plus de quatre enfants dans un mĂȘme foyer. Chez les Lao, le nombre d’enfants par famille est gĂ©nĂ©ralement compris entre deux et quatre enfants. En majoritĂ©, les foyers lao comprennent les parents, grands-parents et les enfants. Dans la rĂ©gion de Vientiane, le nombre de personnes vivant dans le mĂȘme foyer est compris entre cinq et six. Dans les rĂ©gions fortement peuplĂ©es par des ethnies montagnardes, le nombre de personnes par maison est compris entre six et huit. On peut donc estimer Ă  quatre le nombre d’enfants par famille dans ces rĂ©gions. Le pourcentage des enfants entre zĂ©ro et cinq ans est Ă©levĂ© dans les rĂ©gions les plus isolĂ©es et oĂč l’accĂšs Ă  la santĂ© et au planning familial est plus limitĂ©. Par ailleurs, le cĂ©libat demeure l’exception. D’aprĂšs le recensement de la population nationale et des mĂ©nages en 2005, on estime qu’entre 75 % et 80 % des personnes ĂągĂ©es entre vingt-cinq et cinquante-neuf ans sont mariĂ©es. Vientiane connaĂźt l’un des taux de mariage le plus bas du Laos ce qui peut s’expliquer entre autres par une Ă©volution des traditions. On constate par ailleurs un tout petit pourcentage de personnes divorcĂ©es d’1,4 %. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale ou du moins en milieu rural, la femme sans enfant et la femme stĂ©rile ne sont pas bien considĂ©rĂ©es. Les enfants permettent notamment d’aider les parents aux champs ou de subvenir financiĂšrement Ă  leurs besoins quand les parents deviennent trop ĂągĂ©s pour travailler. Une femme cĂ©libataire avec des enfants ou une femme divorcĂ©e est Ă©galement mal perçue par la sociĂ©tĂ© laotienne. Il est souvent difficile pour une femme avec des enfants de se remarier, car les enfants sont une charge supplĂ©mentaire que les hommes prĂ©fĂšrent Ă©viter. La population laotienne est trĂšs jeune puisque l’ñge moyen Ă©tait de vingt et un ans en 2010. Les hommes ont tendance Ă  chercher une jeune Ă©pouse. Une femme ĂągĂ©e de trente ans est dĂ©jĂ  considĂ©rĂ©e comme ĂągĂ©e et elle trouvera plus difficilement un mari qu’une jeune fille de vingt ans. L’importance accordĂ©e au cercle familial se vĂ©rifie dans le rapport Ă  la religion. Les fillettes et les jeunes femmes frĂ©quentent rĂ©guliĂšrement le monastĂšre lors des cĂ©rĂ©monies au monastĂšre ou dans l’espace familial lorsque les moines sont conviĂ©s Ă  cĂ©lĂ©brer un Ă©vĂ©nement tel que la construction d’une nouvelle maison. Lors d’une observation participante en 2006 dans la province de Vientiane, j’ai pu constater que la prĂ©sence des femmes est gĂ©nĂ©ralement la plus importante lors de l’offrande de nourriture aux moines le matin, une premiĂšre fois pendant la quĂȘte prandiale Ă  l’aube puis, une seconde fois, un peu avant midi au monastĂšre. C’est essentiellement Ă  ces occasions que les femmes reçoivent un enseignement. Lors de la cĂ©rĂ©monie de cĂ©lĂ©bration des nouveaux novices, ceux-ci lisent un texte appelĂ© anisong buat les avantages de l’ordination oĂč ils remercient leurs parents en leur transfĂ©rant des mĂ©rites. Ce texte prend son origine dans un mythe racontant les mĂ©rites acquis par une mĂšre qui permit Ă  son fils de devenir novice. Cette histoire aurait Ă©tĂ© racontĂ©e par le Bouddha lorsqu’il vivait prĂšs de Savatthi en Inde. Un jeune homme, le prince Malinda, voulait se faire ordonner, mais ses parents ne respectaient pas les Trois Joyaux et suivaient de fausses croyances. Son pĂšre Ă©tait un chasseur et un homme cruel. Face aux refus de ses parents, il Ă©tait trĂšs triste. AprĂšs sept jours, sa mĂšre ne put supporter plus longtemps la tristesse de son fils et l’autorisa Ă  ĂȘtre ordonnĂ©. Il fut immĂ©diatement heureux et demanda Ă  sa mĂšre de le faire entrer dans la communautĂ© sous la direction d’un maĂźtre. Sa mĂšre continua ses tĂąches mĂ©nagĂšres. Un jour, alors qu’elle cherchait du bois dans la forĂȘt, elle se sentit fatiguĂ©e et s’arrĂȘta pour se reposer. Elle eut envie de dormir. C’est alors que lui apparut un servant de Yama, le seigneur de l’enfer. Il lui demanda si elle avait produit des mĂ©rites dans le monde des hommes. Elle rĂ©pondit Non ». Alors, il lui annonça qu’il l’emmĂšnerait en enfer. Quand elle vit les flammes de l’enfer, elle dit que la couleur Ă©tait belle comme la couleur de la robe de son fils. Le serviteur de Yama consulta les registres et trouva que la femme n’avait commis que des actions de dĂ©mĂ©rites en suivant de mauvaises vues. Il frappa trois fois sa bouche avec un morceau de bois et il l’emporta aux portes de l’enfer. À ce stade-lĂ , une fleur de lotus en or grosse comme la roue d’une charrette apparut. Elle protĂ©geait la mĂšre des flammes de l’enfer. ÉtonnĂ©, le serviteur de Yama la ramena dans le monde des humains et il lui dit qu’il ne comprenait pas puisque les registres montraient qu’elle avait commis des actes dĂ©mĂ©ritant. La femme lui dit qu’elle n’avait pas observĂ© les prĂ©ceptes, mais qu’elle avait fait ordonner son fils puis elle raconta cela Ă  son fils. Il rĂ©alisa qu’en prenant l’ordination, il avait aidĂ© sa mĂšre. Ensuite, il pensa qu’il deviendrait moine pour aider son pĂšre. AprĂšs avoir Ă©tĂ© ordonnĂ© bhikkhu, il suivit la Loi pali. Dhamma de maniĂšre stricte en Ă©tudiant les textes et en pratiquant la mĂ©ditation. Peu de temps aprĂšs, son pĂšre mourut et Ă  cause de ses mauvaises actions, il devint un fantĂŽme. Il fit connaĂźtre son Ă©tat Ă  son fils qui lui apporta de la compassion. AprĂšs avoir reçu les offrandes du matin, il transfĂ©ra des mĂ©rites Ă  ses parents par la pratique du yat nam libation d’eau. En rĂ©sultat de ces actes, le pĂšre fut libĂ©rĂ© de son Ă©tat et il renaquit en tant qu’ĂȘtre cĂ©leste au paradis. Sa mĂšre atteignit aussi la mĂȘme place dans le paradis tāvatimsa. Les mĂ©rites de leur fils leur assuraient d’y vivre pour longtemps. Lors de la cĂ©rĂ©monie de promotion de Kuba Kham Ngoen, chef du clergĂ© de la province de BokĂ©o, au rang le plus Ă©levĂ© du clergĂ© ayatham, un enseignement fut donnĂ© par les moines aux villageois. Les valeurs de respect et d’amour filial furent au centre des enseignements. L’amour envers la mĂšre fut davantage traitĂ©. Les moines demandĂšrent aux enfants laĂŻques de s’excuser auprĂšs de leurs mĂšres pour les fautes qu’ils avaient pu commettre envers elles. Pour s’en excuser, ils offrirent des fleurs et lurent un texte rendant hommage Ă  la mĂšre. Les enfants se prosternĂšrent devant leurs mĂšres, parfois le pĂšre, et ceux qui n’avaient pas de parents agirent de la mĂȘme façon devant d’autres parents. Les enfants et les mĂšres furent nombreux Ă  pleurer, car d’aprĂšs un moine du monastĂšre, elles n’avaient jamais vu leurs enfants venir s’excuser de la sorte. Aussi, la mĂ©ditation fut enseignĂ©e durant ces sept jours. Selon ce mĂȘme moine, elle permet d’apporter des solutions aux problĂšmes de la vie courante. À la fin de la semaine, chaque participant volontaire Ă©tait invitĂ© Ă  venir exprimer publiquement ce qu’il avait ressenti lors de cet exercice. Enfin, le respect de toute vie, qu’elle soit humaine, animale ou vĂ©gĂ©tale, est au cƓur des enseignements reçus par les familles. Ainsi, de nombreuses plantes furent plantĂ©es ou arrosĂ©es dans le monastĂšre de Doi Daeng. Photos 1 et 2 – L’enseignement donnĂ© aux laĂŻcs Photo 1 AprĂšs la lecture d’un texte par les enfants pour s’excuser de leurs fautes, les enfants et les mĂšres, Ă©mus, se prirent dans les bras pour se consoler. On peut apercevoir Ă  l’arriĂšre-plan d’autres mĂšres et enfants se consolant. Photo 2 Les collĂ©giennes se joignent Ă  leur professeur pour arroser une plante. L’acte est accompagnĂ© par une priĂšre du moine. ClichĂ©s Souvanxay Phetchanpheng Dans votre thĂšse, vous parlez du systĂšme de sĂ©miose, et vous Ă©voquez notamment l’échelle posturale-sexuelle de Hall dans cette analyse » p. 582. Pouvez-vous prĂ©senter cet exemple prĂ©cis ? La proxĂ©mique Ă©tudie la maniĂšre dont l’homme structure inconsciemment le micro-espace, la distance entre les hommes dans les transactions quotidiennes. Hall 1963 a créé un systĂšme de notation du comportement proxĂ©mique composĂ© de huit Ă©chelles sensorielles parmi lesquelles j’ai notamment retenu l’échelle posturale-sexuelle afin de noter le genre masculin ou fĂ©minin des individus en interaction et leurs positions debout, assise ou couchĂ©e. Dans une classe de collĂšge, j’avais observĂ© et filmĂ© un bonze qui enseignait la mĂ©ditation. Une sĂ©miose sociale, ou les signes indiquant une façon d’ĂȘtre ensemble, est repĂ©rable par la distance instituĂ©e entre les Ă©lĂšves. La façon d’agir ensemble est marquĂ©e par une sĂ©paration entre certains Ă©lĂšves et entre les groupes d’élĂšves et le bonze en sa qualitĂ© de professeur. Le photogramme montre les distances entre les Ă©lĂšves d’une classe publique ; on constate qu’une sĂ©paration est effectuĂ©e entre les garçons et les filles. Les deux colonnes du milieu sont occupĂ©es uniquement par des garçons tandis que dans la colonne de droite sont assises les filles. Les binĂŽmes groupes de deux filles sont par ailleurs distants de la mesure d’une largeur de table. L’agencement matĂ©riel de la classe les tables et les bancs crĂ©e une distance personnelle entre chaque rangĂ©e. C’est ce que reprĂ©sente la flĂšche rouge dans un rapport frontal et les flĂšches bleues dans un rapport latĂ©ral. On peut donc supposer que les distances instituĂ©es par l’institution scolaire tendent Ă  Ă©carter les Ă©lĂšves physiquement et socialement. Le moine se trouve Ă  une distance sociale sur un mode proche par rapport aux Ă©lĂšves. Selon Hall, il s’agit par exemple d’une distance propre Ă  une situation de travail. On constate que le moine se situe Ă  une distance plus rapprochĂ©e du groupe de garçons, assis dans les deux colonnes du milieu, que du groupe de filles, toutes assises dans la rangĂ©e de droite. Le code monacal pali. vinaya interdit le contact ou le toucher entre les moines et les femmes. Peut-ĂȘtre la distance plus grande marquĂ©e entre le bonze et le groupe de filles traduit-elle cette rĂšgle intĂ©riorisĂ©e par le moine et les jeunes filles ? Mais quel peut ĂȘtre la consĂ©quence d’une telle distance interpersonnelle entre le moine et les Ă©lĂšves sur l’efficacitĂ© didactique dans cette situation d’enseignement ? Il est important de voir en quoi le moine organise au mieux dans le temps et dans l’espace l’étude par tous les Ă©lĂšves d’un contenu. Dans cet exemple, l’incidence de la distance interpersonnelle instituĂ©e par la rĂšgle monacale interdisant le contact homme/femme semble a priori nulle puisque le moine, par sa position de face, sa voix et ses gestes dĂ©monstratifs, indique Ă  tous les Ă©lĂšves ce qu’ils doivent faire. Il me semble important de retenir de cette sĂ©miose que la sĂ©paration des genres est instituĂ©e dans la classe et que le comportement social des adolescents serait notamment appris ou bien maintenu Ă  condition d’ĂȘtre la rĂ©sultante d’un apprentissage prĂ©alable celui transmis par la famille et le groupe villageois refusant des distances intimes entre les hommes et les femmes dans des espaces publics. La sĂ©paration entre les hommes et les femmes est instituĂ©e et elle se renforce dans les lieux d’apprentissage comme la classe d’école publique ou encore le monastĂšre oĂč les jeunes garçons apprennent notamment une sociabilitĂ© masculine. Photo 3 – Enseignement de la mĂ©ditation dans une classe de collĂšge Classe de collĂšge public Ă  Mueang Tone Pheung. Les Ă©lĂšves sont initiĂ©s Ă  la mĂ©ditation par le bonze Sengkeo ClichĂ© Souvanxay Phetchanpheng Cette distance instituĂ©e entre les hommes et les femmes et entre les femmes et les moines, ou les reprĂ©sentants du Bouddha, a Ă©tĂ© observĂ©e lors de la cĂ©rĂ©monie de Pha Vet. En septembre 2011, dans un village du district de Nambak province de Luang Prabang, de nombreux villageois sont venus faire acte d’offrande au moine et aux novices. L’aumĂŽne eut lieu dans la cour du monastĂšre. La rĂ©partition des places dans l’espace montre une sĂ©paration entre les genres. On pourrait aller plus loin et montrer Ă  l’aide de la proxĂ©mique que les catĂ©gories d’ñges sont Ă©galement respectĂ©es selon les positions dans cet espace. L’offrande suit un ordre prĂ©cis dans lequel les hommes commencent Ă  donner. Le moine et les novices font le tour du temple. Photos 4 et 5 – Offrande Sur ces photogrammes, on retrouve au premier plan une rangĂ©e d’hommes qui fait acte d’offrande et en arriĂšre-plan une rangĂ©e de femmes attendant leur tour. ClichĂ©s Souvanxay Phetchanpheng Photos 6 et 7 – La place des hommes et des femmes lors de l’offrande Une rangĂ©e de femmes met des dons dans les sĂ©biles des novices. Les deux novices sont accompagnĂ©s de deux jeunes garçons qui aident Ă  dĂ©semplir les sĂ©biles des nombreux mets offerts. À la fin des donations, les moines rĂ©citent la formule sapi » aux fidĂšles. Ensemble, les hommes restent accroupis avec les mains jointes au front en signe d’acceptation du transfert de mĂ©rites et de respect envers le caractĂšre sacrĂ© des mots et des moines. ClichĂ©s Souvanxay Phetchanpheng Il existerait une double sociabilitĂ©, masculine et fĂ©minine, et une sĂ©paration instituĂ©e dans les rapports hommes/femmes au sein du monastĂšre. L’intĂ©rieur du vihan bĂątiment de culte est dĂ©coupĂ© en trois espaces. Les moines et les novices sont assis au plus prĂšs de l’autel. PrĂšs d’eux se trouvent assis les hommes ou les pĂšres de famille. Les femmes, dont des mĂšres de famille, les grand-mĂšres et les jeunes filles, occupent constamment les cĂŽtĂ©s de la salle mĂȘme lorsque les hommes sont moins nombreux. La prĂ©sence des moines et de deux hommes suffit Ă  ce que les femmes conservent leurs positions habituelles dans l’espace du vihan. Les places et les rangs sont instituĂ©s, l’ordre des choses et les relations hommes/femmes sont maintenus. Les jeunes garçons et les jeunes filles apprennent les codes de comportements avec autrui en intĂ©grant notamment les distances respectables entre hommes et femmes selon les situations sociales. Le Laos serait un des derniers pays d’Asie du Sud-Est Ă  entamer sa transition dĂ©mographique et la moyenne d’ñge de sa population est seulement de vingt-deux ans en 2015. Pouvez-vous nous dĂ©crire la maniĂšre dont les jeunes parents et leurs enfants en Ăąge d’ĂȘtre scolarisĂ©s nĂ©gocient les modes d’apprentissages traditionnels avec leurs aspirations plus modernes ? Avec quelles instances les monastĂšres partagent-ils des fonctions ou entrent-ils en concurrence ? Cela gĂ©nĂšre-t-il des conflits ou des nĂ©gociations dans les relations familiales ? Lors d’une Ă©tude rĂ©alisĂ©e entre 2014 et 2015 dans trois rĂ©gions tai lue du Nord-Laos province de BokĂ©o, Luang Namtha et Luang Prabang, les parents interrogĂ©s favorisent gĂ©nĂ©ralement l’instruction publique. La diminution progressive des effectifs de monastĂšres confirme cette tendance. Parmi ces familles, certains parents apprĂ©cient que leurs enfants suivent une double formation celle du monastĂšre et celle de l’école publique. GĂ©nĂ©ralement, les garçons entrent au monastĂšre Ă  la fin du cycle primaire, c’est-Ă -dire vers l’ñge de dix ans. L’admission Ă  la vie monastique n’empĂȘche pas les novices de continuer leur scolaritĂ©. J’ai observĂ© que les familles tai lue opĂšrent des stratĂ©gies de formation en partie dĂ©terminĂ©es par les conditions socio-Ă©conomiques locales. ParallĂšlement au choix d’envoyer leurs jeunes garçons au monastĂšre pour des raisons religieuse et culturelle apprendre le tham ou l’écriture servant Ă  composer les textes religieux ou profanes, devenir une personne mature, connaĂźtre les pratiques religieuses du village, etc., les parents font Ă©galement ce choix pour permettre Ă  leurs enfants d’accĂ©der plus facilement Ă  des Ă©tudes secondaires complĂštes tout en espĂ©rant qu’ils saisissent des opportunitĂ©s professionnelles Ă  la fin de leur scolaritĂ©. En plus des motivations religieuses, il semblerait que les parents opĂšrent des stratĂ©gies pour leurs enfants en termes d’entrĂ©e et de sortie du monastĂšre en fonction des conditions Ă©conomiques de leurs familles. Ce sont souvent les familles les plus pauvres et les plus touchĂ©es par les changements Ă©conomiques, qui font alors le choix d’envoyer leurs enfants au monastĂšre. La comparaison entre les savoirs issus de l’institution publique et ceux de l’institution monacale permet de mieux percevoir l’attitude des familles par rapport Ă  l’éducation de leurs enfants. Un chef de village dans la province de Luang Prabang rapportait AprĂšs avoir mangĂ© au monastĂšre, les novices vont Ă  l’école. Ils peuvent Ă©tudier l’économie, l’informatique, les mathĂ©matiques. Ils vont Ă©tudier cela. Le plus important, c’est d’étudier Ă  l’école. C’est mieux. Au monastĂšre, on apprend Ă  rĂ©citer les formules, Ă  lire le tham. Il y a plusieurs niveaux de connaissance, d’intelligence, et on les apprend aussi Ă  l’école. » GĂ©nĂ©ralement, les familles estiment que ces deux systĂšmes d’éducation sont complĂ©mentaires. Cette idĂ©e se retrouve dans le discours de Kuba Kham Ngeun, le chef du clergĂ© bouddhiste de la province de BokĂ©o Un laĂŻc qui a fait des Ă©tudes de mĂ©decine et qui n’a jamais Ă©tĂ© ordonnĂ©, il ne sait pas quelle est la voie Ă  suivre. Il pense Ă  vouloir, Ă  dĂ©sirer. Il veut prendre, mais il donne peu. Il ne veut pas aider les autres. C’est pourquoi on dit que quelqu’un qui n’a pas Ă©tĂ© ordonnĂ© est dip cru, ce qui n’est pas mĂ»r. C’est comme un fruit vert qu’on mange, c’est acide et on a ensuite mal au ventre. Ce n’est pas seulement connaĂźtre beaucoup de choses et avoir trĂšs bien Ă©tudiĂ© qui donne le savoir. Si on connaĂźt le chemin de l’intĂ©rieur [celui appris dans un monastĂšre] et celui de l’extĂ©rieur [celui appris Ă  l’extĂ©rieur du monastĂšre], c’est parfait. » On remarque que l’attitude des familles Ă  l’égard de l’éducation de leurs enfants est relativement proche de celle des familles lue de Chine. Selon Li et Moore 2014, les familles lue de Chine chercheraient un Ă©quilibre entre l’éducation monacale et l’instruction publique chinoise, car ce compromis servirait leurs intĂ©rĂȘts, basĂ©s Ă  la fois sur l’avenir professionnel de leurs enfants et sur la perpĂ©tuation des traditions. La jeune gĂ©nĂ©ration de moines et de novices d’aujourd’hui n’est plus seulement motivĂ©e par une vie exclusivement centrĂ©e sur la pratique religieuse, mais elle est Ă©galement attirĂ©e par les possibilitĂ©s de mobilitĂ© sociale qu’offre le rĂ©seau des monastĂšres. MĂȘme si elle reprĂ©sente un enseignement moderne » pour les familles, la scolarisation publique au sein du village ou du chef-lieu du district ne permet pas toujours Ă  leurs enfants d’accĂ©der Ă  des professions diffĂ©rentes de celles des parents. En empruntant le rĂ©seau de monastĂšres, du village Ă  la ville, nombre d’entre eux ont rĂ©ussi, contrairement Ă  leurs aĂźnĂ©s, Ă  poursuivre des Ă©tudes supĂ©rieures. L’éducation monastique et ses rĂ©seaux supra-villageois, leur a permis de poursuivre des longues Ă©tudes et d’expĂ©rimenter une vie nouvelle en dehors de leur village d’origine pendant plusieurs annĂ©es. L’accĂšs Ă  l’enseignement secondaire est trĂšs difficile pour une majoritĂ© de jeunes laotiens. Selon les chiffres de l’UNICEF, si le taux net de scolarisation de l’école primaire pour les garçons et pour les filles en 2012 est respectivement de 98,2 et 96,4 %, le taux net de scolarisation Ă  l’école secondaire chute trĂšs vite Ă  44,7 % pour les garçons et Ă  44,6 % pour les filles. Le Laos consacre pourtant 12 % des dĂ©penses publiques Ă  l’éducation 2011. Face aux difficultĂ©s d’accĂšs Ă  l’enseignement secondaire, quel rĂŽle les monastĂšres occupent-ils ? Groupe majoritaire au Laos, les Lao sont de moins en moins nombreux Ă  entrer au monastĂšre pour se former, car ils prĂ©fĂšrent suivre un enseignement laĂŻque. Si cette tendance est vraie pour les Lao, on ne peut pas en dire autant pour des groupes minoritaires pratiquant le bouddhisme tels que les Tai Lue du Nord-Laos. La majoritĂ© des jeunes garçons des villages de l’ethnie tai lue, reprĂ©sentant Ă  peine 3 % de la population en 2005, continue, elle, Ă  se faire ordonner, prĂ©fĂ©rant suivre Ă  la fois une formation au sein du monastĂšre et Ă  l’école. Depuis 1999, le nombre croissant d’établissements scolaires pour moines et novices montre la vitalitĂ© du systĂšme d’enseignement secondaire dispensĂ© par le monastĂšre. Les effectifs dans ces Ă©coles de monastĂšres ont augmentĂ© notamment au niveau du lycĂ©e et de l’universitĂ©. Ils sont passĂ©s ainsi de 1 199 Ă©lĂšves au lycĂ©e en 1999 Ă  2 178 Ă©lĂšves en 2004. En 1999, le nombre de moines suivant des Ă©tudes universitaires Ă©tait de 188 avant qu’ils ne passent Ă  247 Ă©tudiants en 2004. Mais c’est au collĂšge que le nombre de moines et novices est le plus important puisqu’on comptait un total de 12 333 Ă©lĂšves entre 1999 et 2004 contre seulement 2 083 Ă©lĂšves en primaire durant cette mĂȘme pĂ©riode. Ce fait est certainement corrĂ©lĂ© Ă  l’insuffisance de classes ou Ă  l’absence de collĂšges dans de nombreux villages. À Mueang Sing, district situĂ© au nord du Laos, la scolarisation au collĂšge atteint 60 % alors qu’elle est de 95 % dans le primaire. La dĂ©scolarisation au niveau du secondaire est souvent due Ă  des manques de moyens financiers des familles pour permettre la poursuite des Ă©tudes ou bien Ă  des difficultĂ©s d’accĂšs au collĂšge. Soit le collĂšge est trop Ă©loignĂ© et il n’y a pas de dortoirs mis Ă  la disposition des Ă©lĂšves, Ă  la diffĂ©rence des collĂšges intĂ©grĂ©s aux monastĂšres, soit il ne comporte pas l’ensemble des niveaux. Ce systĂšme d’enseignement par le monastĂšre profite bien aux jeunes garçons des villages, mais nullement aux jeunes filles puisque l’ordination des femmes n’est pas permise. Contrairement Ă  ce qui est observĂ©, par exemple dans les travaux de Nicola Schneider, sur les monastĂšres au Tibet, ou dans ceux d’Ester Bianchi sur l’ordination en Chine, il n’existe pas de processus similaire au Laos.
Etsi cela se fait, c'est une dĂ©marche qui demandera de faire tout un dossier qui part Ă  Rome pour pourvoir rĂ©gulariser la situation. La personne pourra demander de rester religieux ou religieuse, rattachĂ©e Ă  l'Ordre dans lequel elle s'est engagĂ©e, mais en vivant Ă  l'extĂ©rieur. Dans ce cas la personne aura un papier d’ex-claustration (permis de vivre hors du monastĂšre). Ou alors, la
Tous les hĂŽtes qui arrivent au monastĂšre seront reçus comme le Christ. » RĂšgle de Saint BenoĂźt 53,1 La communautĂ© est heureuse d’accueillir toutes les personnes dĂ©sireuses de vivre un temps de ressourcement spirituel dans un cadre monastique de priĂšre et de silence. Une retraite monastique un temps de ressourcement Un temps de retraite spirituelle dans le cadre d’une hĂŽtellerie monastique peut ĂȘtre un temps pour se renouveler dans toutes les dimensions de la vie humaine physique, moral et spirituel. Notre hĂŽtellerie monastique est un cadre propice pour vivre un temps au dĂ©sert », un temps de retrait par rapport Ă  un quotidien souvent bien chargé  pour se reposer, marcher, lire
 pour se retrouver avec soi-mĂȘme sous le regard de Dieu. C’est aussi un temps pour prier seul dans le silence, prier la liturgie des Heures avec la communautĂ©, mĂ©diter la Parole de Dieu, rencontrer le Christ, renouveler une relation vivante et personnelle avec Lui, qui, le premier, nous habite et nous dĂ©sire au plus profond de nous-mĂȘmes. Un dĂ©sir la paix du cƓur Lorsque JĂ©sus vient nous apporter une paix que le monde ne peut nous donner.» Quelle est cette paix ? [
] La paix qu’apporte le Christ n’est ni une chose, ni une pratique, ni une technique c’est Dieu Lui-mĂȘme, en nous. C’est l’Esprit Saint. » THOMAS MERTON, La paix monastique, Éditions Albin Michel, Paris, 1961, p. 24 Les retraitants peuvent bĂ©nĂ©ficier de la bibliothĂšque et du jardin de l’hĂŽtellerie. Il est possible aussi d’aller marcher jusqu’au bois de l’Huisserie ou sur le chemin du halage le long de la Mayenne. Ceux qui le dĂ©sirent peuvent s’adresser Ă  la sƓur hĂŽteliĂšre pour une rencontre personnelle ou le PĂšre AumĂŽnier pour vivre le sacrement de la RĂ©conciliation. Les retraitants organisent par ailleurs eux-mĂȘmes leur journĂ©e. La vie liturgique de la communautĂ©, l’Eucharistie quotidienne et les repas partagĂ©s en silence avec les retraitants, rythment le sĂ©jour de chacun. A l’Écoute du silence
 Une retraite dans une hĂŽtellerie monastique donne d’expĂ©rimenter le silence et la solitude.
CwoOEt.
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  • faire entrer un religieux dans un monastĂšre