Sachantque tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime, il est souhaitable de favoriser l’expression au-delĂ  de l’émotion, ou du retentissement. Cette pratique permettra d’éviter quelques
International Un texte doit ĂȘtre adoptĂ© d’ici Ă  la fin du mois d’aoĂ»t par l’État. Il prĂ©voit de bannir toute nouvelle vente de voitures polluantes en 2035. D'ici Ă  2035, il pourrait devenir impossible d'acheter une voiture thermique. © JEAN-LUC FLEMAL / BELGA MAG / Belga via AFP Toutes les nouvelles voitures vendues en Californie devront ĂȘtre Ă  zĂ©ro Ă©mission » polluante Ă  partir de 2035 au plus tard, selon un texte qui doit ĂȘtre adoptĂ© cette semaine dans cet État Ă  la pointe des efforts pour une transition Ă©nergĂ©tique du pays. La mesure qui doit ĂȘtre dĂ©battue jeudi 25 aoĂ»t par le Bureau californien chargĂ© de la qualitĂ© de l'air California Air Resources Board, Carb va officialiser les objectifs fixĂ©s en septembre 2020 par le gouverneur dĂ©mocrate Gavin Newsom, et devrait inciter d'autres États Ă  faire de projet, qui a 99,9 % » de chances d'ĂȘtre approuvĂ©, selon l'un des membres du Carb, Daniel Sperling, qui s'est exprimĂ© auprĂšs de CNN, prĂ©voit diffĂ©rentes Ă©tapes. Les vĂ©hicules diesel et essence sont visĂ©s. Ainsi, en 2026, un tiers des ventes de voitures en Californie devra concerner des vĂ©hicules zĂ©ro Ă©mission », autrement dit, seuls des vĂ©hicules roulant Ă  l'Ă©lectricitĂ©, Ă  l'hydrogĂšne et certains vĂ©hicules hybrides, et il devra s'agir des deux tiers des ventes d'ici Ă  2030. C'est monumental », a soulignĂ© Daniel Sperling. C'est la chose la plus importante que le Bureau californien chargĂ© de la qualitĂ© de l'air ait faite ces trente derniĂšres annĂ©es. C'est important non seulement pour la Californie, mais pour le pays et le monde. » La Californie avec ses plus de 40 millions de consommateurs est le plus grand marchĂ© des États-Unis, et ses normes ont un impact sur la production manufacturiĂšre Ă  travers le LIRE AUSSIClimat le mĂ©mo qui aurait dĂ» changer le monde »Une rĂ©volution en marcheGeneral Motors a dĂ©jĂ  annoncĂ© en janvier 2021 son intention de ne plus construire d'ici Ă  2035 de voitures Ă  Ă©missions polluantes, mĂȘme si le groupe ne s'est pas ouvertement engagĂ© Ă  n'offrir que des vĂ©hicules Ă©lectriques dans 13 ans. L'adoption trĂšs probable de cette mesure californienne devrait intervenir alors que le prĂ©sident Joe Biden a promulguĂ© la semaine derniĂšre un vaste plan d'investissement sur le climat et la santĂ©, qui comprend une enveloppe de 370 milliards de dollars pour rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre de 40 % d'ici Ă  2030. Ces derniĂšres annĂ©es, de nombreux pays, notamment en Europe, ont tentĂ© de limiter la pollution venant du secteur Royaume-Uni, Singapour et IsraĂ«l se sont engagĂ©s Ă  la fin des ventes de nouveaux vĂ©hicules essence et diesel d'ici Ă  2030, et la NorvĂšge a pris cet engagement pour 2025. L'activitĂ© humaine, notamment l'usage des Ă©nergies fossiles, a conduit, selon les scientifiques, au rĂ©chauffement de la planĂšte, qui a, Ă  son tour, contribuĂ© Ă  rendre plus frĂ©quents et violents les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes. Une des solutions pour lutter contre ce rĂ©chauffement consiste donc, selon les scientifiques, Ă  limiter les Ă©missions polluantes issues des Ă©nergies LIRE AUSSILe Conseil europĂ©en confirme la fin des voitures thermiques en 2035, sauf si
 Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Les voitures thermiques bientĂŽt bannies en Californie ? 16 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
Surdes enfants TDAH, elles ne fonctionnent pas et renforcent une image nĂ©gative de l’enfant ainsi qu’une perte majeure de confiance en soi. Les punitions renforcent l’image nĂ©gative tant pour le parent que pour l’enfant. Le livre de Thomas Gordon, « Parents efficaces » est une bonne base d’éducation.
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, s'exprime depuis Ville-du-Bois dans l'Essonne.
Aujourdhui, il y a donc 2 mois et demi que mon fils est en IEF et ce matin, je lui ai fait passer une Ă©valuation de fin de sĂ©quence d'AcadĂ©mie en Ligne. Quand. Vous souhaitez rĂ©agir Ă  ce message ? CrĂ©ez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Accueil Rechercher . S'enregistrer Connexion : Le deal Ă  ne pas rater : Cartes PokĂ©mon PubliĂ© le 24/08/2022 Ă  1616, Mis Ă  jour le 24/08/2022 Ă  1625 François Bayrou condamne les hurlements et les insultes qui polluent les dĂ©bats Ă  l'AssemblĂ©e nationale». Jean-Christophe Marmara / Le Figaro Je ne crois pas qu'une telle crise puisse ĂȘtre surmontĂ©e sans un immense effort national. Or l'idĂ©e mĂȘme d'un effort national semble souvent s'ĂȘtre effacĂ©e», affirme François Bayrou. Le prĂ©sident du MoDem François Bayrou estime, dans un entretien au Point publiĂ© mercredi 24 aoĂ»t, que la France va vers la crise la plus grave» qu'elle ait connue depuis la guerre», et qui ne pourra ĂȘtre surmontĂ©e sans un immense effort national».Cette prise de parole intervient le jour du Conseil des ministres de rentrĂ©e, au cours duquel Emmanuel Macron a une nouvelle fois insistĂ© sur la gravitĂ© des enjeux face Ă  la sĂ©rie de crises graves» sur le plan mondial, du conflit en Ukraine au dĂ©rĂšglement climatique.Effort national effacé»Mon sentiment profond est que nous allons vers la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre», peut-ĂȘtre pire mĂȘme que la guerre d'AlgĂ©rie» 1954-1962, estime François Bayrou au Point. Je ne crois pas qu'une telle crise puisse ĂȘtre surmontĂ©e sans un immense effort national. Or l'idĂ©e mĂȘme d'un effort national semble souvent s'ĂȘtre effacĂ©e», juge le responsable centriste, Ă©galement Haut-Commissaire au Plan.J'ai parfois l'impression que le monde politique lui-mĂȘme ne se rend pas compte de ce qui vient, vu les hurlements et les insultes qui polluent les dĂ©bats Ă  l'AssemblĂ©e nationale», juge le patron du MoDem, alliĂ© au parti prĂ©sidentiel au sein d'une majoritĂ© relative Ă  l'AssemblĂ©e. Sur le plan international, François Bayrou cite le conflit en Ukraine, le risque de crise alimentaire notamment en Afrique, les tensions raciales aux États-Unis, la situation en Chine ou encore les Ă©lections en Italie, oĂč la cheffe du parti d'extrĂȘme droite Fratelli d'Italia Giorgia Meloni est en tĂȘte des sondages en vue des lĂ©gislatives du 25 septembre.NĂ©cessitĂ© d'une mutation»Il Ă©voque Ă©galement les problĂ©matiques liĂ©es Ă  la transition Ă©nergĂ©tique, la trĂšs forte inflation» et la question du dĂ©sĂ©quilibre de nos finances», dont plus personne dans l'opinion publique ne paraĂźt avoir vraiment conscience». Emmanuel Macron, assure François Bayrou, n'Ă©ludera aucune des questions cruciales de notre avenir». Il se situe d'avantage dans la question du moyen et du long terme que dans la gestion de l'immĂ©diat».À lire aussiÉdouard Philippe et François Bayrou, deux alliĂ©s de retour au premier planFrançois Bayrou rĂ©affirme par ailleurs le rĂŽle politique, plus indĂ©pendant et Ă  l'initiative» que doit avoir selon lui le premier ministre dans cette nouvelle configuration politique, comme il l'avait fait au lendemain des lĂ©gislatives, ce qui avait Ă©tĂ© perçu comme une critique du profil d'Élisabeth Borne. Je crois qu'Élisabeth Borne, intelligente et volontaire, l'a compris et qu'elle expĂ©rimente la nĂ©cessitĂ© de cette mutation», a-t-il VOIR AUSSI - Guerre en Ukraine la troisiĂšme guerre mondiale est une vraie menace», estime François Bayrou François Bayrou voit arriver la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre» S'ABONNERFermerS'abonner Lestomac, par exemple, peut ĂȘtre touchĂ© pour tout ce qui concerne le verbe 'digĂ©rer' (ne pas digĂ©rer une situation ou une substance). Ici, la digestion est prise dans le sens mĂ©taphorique." "Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime, HĂ©lĂšne Tremblay" Ouais... ça m'a pris du temps Ă  comprendre ce qu'elle voulait dire quand elle me disait ça. Mais cette maxime a fini par faire son chemin et j'ai finalement compris, sinon vĂ©cu, le sens profond de cette petite phrase. Toutes les frustrations retenues, non dites, gardĂ©es pour soi pour toutes sortes de raisons valables ou non finissent par laisser une trace en nous qui, en bout de ligne, altĂšre notre façon d'ĂȘtre. Alors... je vais m'exprimer en espĂ©rant qu'il ne soit pas trop tard. Il y a deux semaines, j'ai vĂ©cu une mauvaise sĂ©ance d'entrainement en protection au club. Ça arrive et juste ça, c'est pas vraiment grave. C'est la tournure que ça a pris qui me perturbe. Buck n'est pas vraiment un bon chien pour le sport. Je le sais depuis longtemps. Mais c'est le seul que j'ai. On fait avec ce qu'on a et je me disais que ça serait une "maussuse de bonne Ă©cole". On apprend beaucoup plus en travaillant beaucoup plus fort pour avoir peu de rĂ©sultat. Encore lĂ , les rĂ©sultats que j'ai, c'est pas grave. C'est comme si je vous disais que je fais la course avec ma Pontiac Wave contre une Lamborghini Diablo. Je vais finir par atteindre le fil d'arrivĂ©e mĂȘme si l'autre conducteur aura dĂ©jĂ  fini de vider la bouteille du vainqueur. Bref, aprĂšs avoir jasĂ© avec des amis du club, d'autres amis du club de Rive-Sud, du club de Ste-Foy... on m'a fait voir et comprendre des choses avec lesquelles je suis Ă  l'aise. Il y a d'autres façons d'aborder le sport... et je peux m'ajuster. Et parmi les ajustements, je pense que ça pourrait ĂȘtre une bonne chose... d'abandonner le sport avec Buck et attendre le prochain chien. Dans le fond, c'est ça que je faisais dĂ©jĂ , attendre le prochain chien. C'est juste que je continuais avec Buck en attendant puisque j'ai rien d'autre en main. Je m'ennuie de Sniff en joualvĂšre Mais voilĂ  oĂč les choses se gĂątent. AĂŻka est parti chez sa maĂźtresse hier aprĂšs-midi. Moi, j'ADORAIS cette chienne. Elle avait tout ce que j'aime chez un chien de schutzhund. ÉnormĂ©ment de "gaz", un instinct de proie innĂ© sans bon sens, un EXCELLENT tempĂ©rament, chaleureuse.... et obĂ©issante. Le dĂ©sir de plaire... J'aurais voulu l'avoir bĂ©bĂ©. Elle avait 7 ans. Mais HĂ©lĂšne ne pouvait plus la sentir....... parce qu'elle jappait quand je n'Ă©tais pas lĂ  et qu'HĂ©lĂšne Ă©tait Ă  la maison. Elle ne jappait pas quand on Ă©tait absent tout les deux Un tout petit jappe clair d'appel, de "occupe toi de moi", de "viens jouer". Moi, j'avais rĂ©glĂ© le problĂšme en deux visites Ă  l'enclos. HĂ©lĂšne.... se cachait de la chienne pour lui faire croire qu'elle n'Ă©tait pas lĂ . Et puis, il y a eu l'Ă©ventuel accouplement de Charroux et la "vente" des chiots de la femelle de Trois-RiviĂšres versus la vente des Ă©ventuels chiots que j'aurais eu. Ça m'a fait chier en batinse ce "dĂ©nigrement" des chiens de travail. Et puis, il y a aussi tout les "sous-entendus" concernant l'entrainement de Buck versus le club... et tout le temps que ça prends... Bref, hier soir, j'ai posĂ© la question clairement "Tu veux pas vraiment que je fasse du schutzhund?" J'ai pas eu de rĂ©ponse du tout. VoilĂ .... J'ai pas fait une seule sĂ©ance d'entrainement avec Buck depuis 2 semaines... dans aucune discipline. J'ai laissĂ© partir la chienne idĂ©ale, celle en qui je croyais, avec le rĂȘve de mon chiot idĂ©al. Je ne crois pas avoir Ă  nouveau un jour la possibilitĂ© de me faire un chiot comme ça. Je ne peux pas vraiment penser non plus Ă  achetĂ© un chiot de travail ailleurs puisque ce genre de chiot tape sur les nerfs d'HĂ©lĂšne. En conclusion, je pense qu'il ne me reste qu'Ă  abandonner le schutzhund. Et moi, j'aime mon chien Ă  cause du sport. Ça fait que je commence Ă  jongler aussi avec l'idĂ©e de me dĂ©partir de Buck. VoilĂ . Trop de frustrations qui ne doivent pas s'imprimer... Alors, je m'exprime Je nous souhaite quand mĂȘme une bonne journĂ©e Yvon DĂ©finition Selon le Larousse, une Ă©motion est" un trouble passager, causĂ© par un sentiment vif". Lien entre Ă©motions et maux: Je vous parle trĂ©s souvent que l'Ă©tat Ă©motionnel " Il existe bien une relation entre les Ă©motions et les maladies. Le corps n'est pas juste un instrument, c'est en quelque sorte le temple de l'Ăąme ou le film de votre vie. Toutes les Ă©motions que vous refoulez Ă  l'intĂ©rieur de vous-mĂȘme parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans diffĂ©rentes parties de votre corps. La maladie ou "le mal Ă  dit" c'est tout simplement votre douleur qui essaie de vous dire quelque chose." "L’émotion est la source principale de toute prise de conscience.» Carl Gustav Jung MalgrĂ© le sentiment d'inconfort qu'elle peut parfois vous faire ressentir, voyez-la comme une amie qui vous tend la main et qui vous alerte que quelque chose n'est pas alignĂ© avec vous-mĂȘme et votre nature profonde. Prenez le temps d'Ă©couter ce qu'elle a Ă  vous dire, accueillez-la comme un cadeau, une boussole qui vient vous indiquer que quelque chose a besoin d'ĂȘtre reconnu, conscientisĂ©, nourri, compris, etc .....Comprenez qu'elle se manifeste pour vous enseigner, vous apprendre Ă  mieux vous connaĂźtre. Si au contraire, c'est une Ă©motion agrĂ©able, alors c'est aussi le signe que vous ĂȘtres en harmonie avec vos besoins et c'est tout aussi important de le conscientiser et de vous en fĂ©liciter!

SystÚmeélectoral. Les élections législatives ont lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans des circonscriptions uninominales [1].. Est élu au premier tour le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart (25 %) des électeurs inscrits dans la circonscription [2].

ï»żTout ce qui ne s’exprime pas s’imprime ! Et si les Ă©motions refoulĂ©es, ce qui n’a pas Ă©tĂ© verbalisĂ© ou exprimĂ©, trouvaient une porte de sortie dans notre corps, gĂ©nĂ©rant des symptĂŽmes physiques ? En avoir plein le dos », avoir la boule au ventre », l’avoir en travers de la gorge », avoir du mal Ă  digĂ©rer »  Ces expressions sont-elles si anodines ? Est-ce que les Ă©motions tues peuvent tuer ? Et si, en dĂ©clenchant des maux, une maladie, notre corps cherchait Ă  attirer notre attention sur une Ă©motion, dans un langage que nous n’avons pas forcĂ©ment appris Ă  dĂ©coder, trop occupĂ©s Ă  vouloir le faire taire ?Cela fait sourire les plus cartĂ©siens d’entre nous. Pourtant, les mĂ©decines orientales s’intĂ©ressent Ă  ce phĂ©nomĂšne depuis des millĂ©naires lorsque l’on tait une Ă©motion, elle peut ressurgir sous forme de douleur ou de maladie. Un mal qui arrive comme un message criĂ© pour que nous l’écoutions enfin. La maladie n’est alors plus une agression », mais bien une psychocorporelle de la maladieSi la mĂ©decine occidentale a aujourd’hui plutĂŽt tendance Ă  sĂ©parer le corps de l’esprit, cette vision dualiste n’a pas toujours existĂ©e. Le lien entre corps et psychĂ© Ă©tait connu dans les mĂ©decines traditionnelles, mais a Ă©tĂ© oubliĂ©. Bien qu’il ait tendance Ă  revenir grĂące au succĂšs des mĂ©decines orientales ou des thĂ©rapies inspirĂ©es de la pensĂ©e orientale, comme la mĂ©ditation, le Shiatsu, la sophrologie ou la mĂ©decine une approche corps-esprit, les blessures du passĂ©, les Ă©motions refoulĂ©es, les rancƓurs ou les conflits non rĂ©solus pourraient alors ĂȘtre Ă  l’origine de nombreux problĂšmes de Michel Odoul, auteur de Dis-moi oĂč tu as mal, je te dirai pourquoi Albin Michel et fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, la maladie nous parle trĂšs prĂ©cisĂ©ment de ce qui se passe Ă  l’intĂ©rieur de nous et nous donne des indications intĂ©ressantes pour l’avenir. » Selon lui, le Non-Conscient utilise un ressenti physiologique ou psychologique pour exprimer ce qui se passe. C’est le MaĂźtre ou Guide intĂ©rieur qui cogne au carreau de la CalĂšche pour faire signe au Cocher et lui dire que quelque chose ne va pas mauvaise direction, conduite inconfortable ou dangereuse, fatigue, besoin de faire le point, etc. ».En ce sens, notre corps est un alliĂ© prĂ©cieux, qui porte en lui la solution Ă  de nombreux et maux quelques exemplesNos Ă©motions laissent donc des empreintes sur notre corps et une Ă©motion refoulĂ©e, non reconnue, non exprimĂ©e
 risque de nous pour donner quelques exemples, les maux de gorge parlent de notre difficultĂ© Ă  exprimer ce que nous ressentons ou ce que nous maux d'estomac sont souvent liĂ©s Ă  nos maux du foie sont liĂ©s Ă  un sentiment de maux du gros intestin signifient que nous retenons les choses, que nous avons du mal Ă  problĂšmes respiratoires nous parlent de notre difficultĂ© Ă  nous protĂ©ger du monde problĂšmes de peau, quant Ă  eux, parlent de notre rapport au monde extĂ©rieur, de l’insatisfaction ressentie quant Ă  nos Ă©changes. Enfin, les allergies cutanĂ©es et respiratoires parlent Ă©galement de notre rapport au monde extĂ©rieur nous nous sentons agressĂ©s, sur la dĂ©fensive face Ă  ce pour autant faire de gĂ©nĂ©ralitĂ©s telle douleur = telle Ă©motion, une approche corps-esprit nous permet d’adopter une attitude diffĂ©rente face Ă  la maladie, aux douleurs, aux tensions et de nous attarder sur ce que nous ressentons, sur notre rapport au monde et aux situations vĂ©cues au lieu de simplement mettre un pansement » sur ce qui ne va Desbonnet Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi
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Pixabay Philippe Broux Philippe Broux Contract Business Manager chez Orange Business Services Published Oct 6, 2018 A force de refouler ses Ă©motions, de se contenir, d'empĂȘcher de se lĂącher, d'Ă©viter d'exprimer ce qui nous gĂšne, nous agace, nous empĂȘche d'ĂȘtre alignĂ© avec soi mĂȘme, nous ne faisons qu'alimenter notre inconscient et renforcer, ce que Jung appelle, notre ombre. Dit autrement, cette ombre est composĂ©e de tout ce qu'on a refoulĂ© au fil du temps dans notre inconscient par peur d'ĂȘtre rejetĂ© par les personnes qui ont eu un rĂŽle crucial dans notre vie. A force de messages contraignants nos drivers comme "DĂ©pĂȘche toi, sois fort, pleure pas, attention Ă  ne pas..." nous nous empĂȘchons d'agir et refoulons. On encaisse. Si on ne cesse de gonfler le ballon de baudruche sans laisser s'Ă©chapper l'air... Pour rĂ©pondre aux souhaits des personnes qui nous entourent, ĂȘtre conforme Ă  ce qu'on attend de nous, nous portons souvent des masques qui dissimulent nos traits de caractĂšres plus profonds. Ces masques peuvent parfois se briser et agir comme rĂ©vĂ©lateur de nos ombres personnelles mais aussi d'un talent cachĂ©. Mettons la lumiĂšre sur nos ombres, ne serait-ce qu'en les reconnaissant. GĂ©nĂ©ralement notre ombre correspond Ă  ce qui rĂ©agir, irrite ou fait envie chez les autres . Tout Ă©vĂ©nement gĂ©nĂšre une pensĂ©e qui entraĂźne une Ă©motion et au final un comportement. Notre action, ou devrais-je dire notre inaction dĂ©pend bel et bien de ce que nous ressentons Ă  un instant T. Qu'est-ce ce qui fait que je n'ai pas envie de me rendre au boulot ce matin ? La rĂ©ponse n'est pas tant le fait de devoir se dire "allez je ne m'Ă©coute pas, j'y vais..." mais de comprendre ce qui fait que je n'ai pas envie de me lever pour m'y rendre...Qu'est-ce que cela signifie? Qu'est-ce qui m'angoisse, me perturbe, m'empĂȘche d'y aller ? Sachons accueillir nos Ă©motions. Prenons le temps de se rĂ©gler intĂ©rieurement pour mieux agir. Le musicien n'a t"il pas besoin d'accorder son instrument de musique pour jouer ? // L'estime de soi Jun 21, 2020 L'ombre sous les feux de la rampe May 23, 2020 L'Ă©motion. Transmetteur de message May 21, 2020 Osons l'audace May 11, 2020 Le fameux schĂ©ma du disque rayĂ©.. May 8, 2020 Savoir Ă©couter...pas si simple Feb 24, 2019 Coachez la bonne rĂ©ponse Feb 16, 2019 La PNL / Le coaching... Feb 3, 2019 "Prends le chemin qui s’appelle plus tard, tu arriveras sur la place qui s’appelle jamais." Jan 19, 2019 PrĂȘt ? Ah l'Ego Oct 18, 2018 Explore topics
VidĂ©o: Sylvie Marx - Tout ce que l'on exprime pas, notre corps l'imprime. Emission du 12/03/2019 TOUT CE QUE L'ON EXPRIME PAS, NOTRE CORPS L'IMPRIME. EMISSION DU 12/03/2019. dĂ©couvrez ma prestation en rapport avec cette vidĂ©o . THÉRAPIE ADIOS ADDICTIONS, TABACOLOGIE, ALCOOLOGIE, ÉCRANS, SUCRE
Le dessinateur Luz, de Charlie Hebdo, a Ă©tĂ© interviewĂ© par les Inrocks. Luz dessine Ă  Charlie Hebdo depuis vingt ans. Il doit la vie au fait d’ĂȘtre nĂ© un 7 janvier, et d’ĂȘtre arrivĂ© Ă  la bourre pour la confĂ©rence de rĂ©daction de l’hebdomadaire satirique. Il participe avec les autres “survivants” Ă  la fabrication du numĂ©ro de Charlie Hebdo qui sortira le 14 janvier, et qui sera exceptionnellement tirĂ© Ă  un million d’exemplaires. Aujourd’hui, comme hier, il se rendra dans les locaux de LibĂ©ration, qui abritent la rĂ©daction, pour discuter des angles, des sujets, de la couverture. Avec d’autres dessinateurs, il ira croquer le grand rassemblement rĂ©publicain de dimanche. Au lendemain de l’attaque terroriste qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  ses amis, ses mentors, sa famille, Luz nous confie ses doutes, ses craintes et sa colĂšre. DĂ©vastĂ© par le chagrin, il s’interroge sur la possibilitĂ© de dessiner encore aprĂšs ce terrible 7 janvier 2015 et livre un tĂ©moignage Ă  sortie de Charlie Hebdo mercredi prochain est devenu un enjeu national et politique. Comment vivre cette responsabilitĂ© dans ces terribles conditions ?Luz - Quand j’ai commencĂ© le dessin, j’ai toujours considĂ©rĂ© qu’on Ă©tait protĂ©gĂ© par le fait qu’on faisait des petits Mickey. Avec les morts, la fusillade, la violence, tout a changĂ© de nature. Tout le monde nous regarde, on est devenu des symboles, tout comme nos dessins. L’HumanitĂ© a titrĂ© en Une “C’est la libertĂ© qu’on assassine” au dessus de la reproduction de ma couverture sur Houellebecq qui, mĂȘme si il y a un peu de fond, est une connerie sur Houellebecq. On fait porter sur nos Ă©paules une charge symbolique qui n’existe pas dans nos dessins et qui nous dĂ©passe un peu. Je fais partie des gens qui ont du mal avec par “charge symbolique” ?En 2007, avec la publication des caricatures de Mahomet du journal danois Jyllands-Posten, on Ă©tait soit des provocateurs, soit des chevaliers blancs de la libertĂ© de la presse. En 2011, quand les locaux ont Ă©tĂ© incendiĂ©s, on Ă©tait de nouveau des chevaliers blancs. En 2012, Ă  l’occasion de la sortie d’un film complĂštement con sur les musulmans L’Innocence des musulmans, on dessine Mahomet Ă  l’intĂ©rieur de Charlie, comme d’habitude. On redevient alors de dangereux provocateurs qui font fermer des ambassades et terrorisent les Français de l’étranger. Les mĂ©dias ont fait une montagne de nos dessins alors qu’au regard du monde on est un putain de fanzine, un petit fanzine de lycĂ©en. Ce fanzine est devenu un symbole national et international, mais ce sont des gens qui ont Ă©tĂ© assassinĂ©s, pas la libertĂ© d’expression ! Des gens qui faisaient des petits dessins dans leur veux dire que la nature de la caricature a changĂ© ?Depuis la publication des caricatures de Mahomet, la nature irresponsable de la caricature a progressivement disparu. Depuis 2007, nos dessins sont lus au premier degrĂ©. Des gens ou des dessinateurs, comme Plantu, estiment qu’on ne peut pas faire de dessins sur Mahomet Ă  cause de leur visibilitĂ© mondiale liĂ©e Ă  Internet. Il faudrait faire attention Ă  ce qu’on fait en France parce qu’on peut faire rĂ©agir Ă  Kuala Lumpur ou ailleurs. Et ça, c’est ?Depuis 2007, Charlie est regardĂ© sous l’angle de la responsabilitĂ©. Chaque dessin a la possibilitĂ© d’ĂȘtre lu sous l’angle d’enjeux gĂ©opolitique ou de politique intĂ©rieure. On met sur nos Ă©paules la responsabilitĂ© de ces enjeux. Or on est un journal, on l’achĂšte, on l’ouvre et on le referme. Si des gens postent nos dessins sur Internet, si des mĂ©dias mettent en avant certains dessins, ce sont leur responsabilitĂ©. Pas la que c’est absolument l’inverse qui se doit porter une responsabilitĂ© symbolique qui n’est pas inscrite dans le dessin de Charlie. A la diffĂ©rence des anglo-saxons ou de Plantu, Charlie se bat contre le symbolisme. Les colombes de la paix et autres mĂ©taphores du monde en guerre, ce n’est pas notre truc. On travaille sur des points de dĂ©tails, des points prĂ©cis liĂ©s Ă  l’humour français, Ă  nos analyses de petits dessins parfois crasses ou punk
Parfois cucul la praline, parfois craspouille, punk effectivement. Parfois c’est ratĂ©, parfois c’est juste beau. Charlie est la somme de personnes trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres qui font des petits dessins. La nature du dessin changeait en fonction de la patte de son dessinateur, de son style, de son passĂ© politique pour les uns, ou artistique pour les autres. Mais cette humilitĂ© et cette diversitĂ© de regards n’existent plus. Chaque dessin est vu comme si il Ă©tait fait par chacun d’entre nous. Au final, la charge symbolique actuelle est tout ce contre quoi Charlie a toujours travaillĂ© dĂ©truire les symboles, faire tomber les tabous, mettre Ă  plat les fantasmes. C’est formidable que les gens nous soutiennent mais on est dans un contre-sens de ce que sont les dessins de ĂȘtes devenus les Ă©tendards de l’unitĂ© unanimisme est utile Ă  Hollande pour ressouder la nation. Il est utile Ă  Marine Le Pen pour demander la peine de mort. Le symbolisme au sens large, tout le monde peut en faire n’importe quoi. MĂȘme Poutine pourrait ĂȘtre d’accord avec une colombe de la paix. Or, prĂ©cisĂ©ment, les dessins de Charlie, tu ne pouvais pas en faire n’importe quoi. Quand on se moque avec prĂ©cision des obscurantismes, quand on ridiculise des attitudes politiques, on n’est pas dans le symbole. Charb, que je considĂšre comme le Reiser de la fin du XXe siĂšcle et du dĂ©but du XXIe, parlait de la sociĂ©tĂ©. Il dessinait ce qu’il y avait sous le vernis, des gens avec un gros nez, un peu moches. LĂ , on est sous une Ă©norme chape de vernis et ça va ĂȘtre difficile pour ?Est-ce vraiment le moment de faire Charlie alors qu’on est dans l’émotion ? Est ce opportun de le faire vite pour rĂ©pondre Ă  la symbolique de l’attentat ? Ce sont des questions que je pose. RĂ©pondre Ă  la symbolique par la symbolique, ce n’est pas Charlie. Cette nuit, j’ai pensĂ© Ă  un dessin que je ne ferais certainement pas une trace sur le sol pour montrer l’emplacement des victimes, avec une lunette dans un coin et juste une bulle qui dit “hahaha”, le tout sur fond noir. Ce n’est pas une super idĂ©e, parce que c’est l’idĂ©e que la symbolique m’ question que tu poses c’est “comment encore dessiner aprĂšs ça?”Oui. Et aprĂšs ça, comment dessiner dans ce cadre-lĂ . Dans ce Charlie fantasmĂ© qui nous continuer Charlie Hebdo ?La suite va ĂȘtre compliquĂ©e. Pour toutes les raisons que je viens de te donner et parce qu’on va ĂȘtre obligĂ© de travailler sans les personnalitĂ©s graphiques, politiques, Ă©thiques et militantes de Charb, Tignous, HonorĂ© et de tous les autres. Dans les moments difficiles oĂč nous Ă©tions piĂ©gĂ©s par le fantasme de l’irresponsabilitĂ©, on s’en rĂ©partissait la charge. Aujourd’hui, restent Catherine, Willem, Coco et moi et Riss blessĂ© Ă  l’épaule. Comment va-t-on se dĂ©patouiller pour dĂ©passer cette injonction symbolique avec quatre styles ? Jul, qui avait quittĂ© Charlie, les a rejoints pour participer au prochain numĂ©ro. Des gens nous proposent des dessins gratos. Mais est-ce qu’ils seront dans l’esprit Charlie ? L’esprit actuel existe depuis 22 ans. Ce journal existe grĂące Ă  la somme de ses toujours pensĂ© qu’il fallait caricaturer le prophĂšte ou, Ă  un moment, as-tu eu le sentiment qu’un piĂšge Ă©tait en train de se refermer sur vous ?Ce qui est marrant, c’est qu’on a continuĂ© Ă  caricaturer Mahomet aprĂšs 2007. AprĂšs la triple polĂ©mique 2007, 2011, 2012, Charb et Zineb El-Rhazoui ont mĂȘme publiĂ© La vie de Mahomet en deux tomes. Cela n’a fait aucun bruit. On avait gagnĂ©. Charb voulait aller au bout de ce projet, droit dans ses chaussures de trekking rires et ses pantalons militaires tout moches qu’il aimait. Charb estimait qu’on pouvait continuer Ă  faire tomber les tabous et les symboles. Sauf qu’aujourd’hui, nous somme le symbole. Comment dĂ©truire un symbole qui est soi-mĂȘme ?Je ne sais non plus. Je ne trouverais pas la rĂ©ponse cette semaine et je ne suis pas sĂ»r de la trouver un jour. Nous allons sortir Charlie. Je vais me forcer. Je vais penser aux copains morts, mais qui ne sont pas tombĂ©s pour la France ! Aujourd’hui, on a l’impression que Charlie est tombĂ© pour la libertĂ© d’expression. Nos copains sont juste morts. Nos copains qu’on aimait et dont on admirait tellement le Bougrab, la compagne de Charb, trĂšs Ă©mue, a estimĂ© sur BFMTV qu’ils mĂ©ritaient d’entrer au c’est l’inverse. Et puis ça n’a pas changĂ© grand chose pour Marie Curie d’entrer au fait une belle cĂ©rĂ©monie
Je n’étais pas Ă  la manifestation spontanĂ©e du 7 janvier. Des gens ont chantĂ© la Marseillaise. On parle de la mĂ©moire de Charb, Tignous, Cabus, HonorĂ©, Wolinski ils auraient conchiĂ© ce genre d’attitude. Les gens s’expriment comme ils veulent mais il ne faut pas que la RĂ©publique ressemble Ă  une pleureuse de la CorĂ©e du Nord. Ce serait que tu veux croquer le rassemblement de demain Ă  cause de ce genre de considĂ©ration ?Je ne sais pas ce que ça va donner. On ne va pas en reportage avec ses a priori, on ressent et on fait avec ce qu’il y a. Il y aura certainement des belles choses, des pleurs, des joies et peut ĂȘtre des absurditĂ©s. En mĂȘme temps, cela montrera le changement de nature de Charlie ces gens qui nous soutiennent maintenant qu’on est mort, qui ne nous ont pas toujours lus,, pas toujours suivis. Je ne leur en veux pas. On n’était pas lĂ  pour convaincre l’ensemble de la novembre dernier, Charb avait lancĂ© un appel Ă  souscription pour sauver Charlie. Vous Ă©tiez bien seuls
On Ă©tait tout seuls depuis un petit moment. Depuis la troisiĂšme affaire liĂ©e Ă  Mahomet. Toutes ces histoires ont créé tellement de fantasmes sur la dangerositĂ© de l’athĂ©isme de Charlie, son islamophobie. On Ă©tait juste de joyeux incroyants. Tous ceux qui sont morts Ă©taient de joyeux incroyants. Et lĂ , ils sont nulle part. Comme tout le ce que tu penses du fait que Manuel Valls n’a pas conviĂ© Marine Le Pen au “rassemblement rĂ©publicain” de demain ?Je m’en ce que tu as l’impression qu’on essaie de rĂ©cupĂ©rer Charlie ?HonnĂȘtement, qu’est ce que tu veux rĂ©cupĂ©rer ? AprĂšs, il y a ce grand Ă©lan. Mais dans un an, que restera-t-il de ce grand Ă©lan plutĂŽt progressiste sur la libertĂ© d’expression ? Est ce qu’il va y avoir des aides Ă  la presse particuliĂšres ? Est ce que des gens vont s’opposer Ă  la fermeture des journaux ? Des kiosques ? Est ce que les gens vont acheter des journaux ? Que restera-t-il de cet Ă©lan ? Peut-ĂȘtre quelque chose. Mais peut-ĂȘtre allez vous travailler ?On va continuer Ă  faire nos bonshommes. Notre boulot de dessinateur est de mettre le petit bonhomme au coeur du dessin, de traduire l’idĂ©e qu’on est tous des petits bonhommes et qu’on essaie de se dĂ©merder avec ça. C’est ça le dessin. Ceux qu’on a tuĂ©s Ă©taient juste des gens qui dessinaient des bonhommes. Et aussi des c’est beaucoup demander Ă  des petits bonhommes de sauver la RĂ©publique ? recueillis par Anne Laffeter
Etnombre d’internautes n’ont pas hĂ©sitĂ© Ă  commenter le poste en fĂ©licitant la jeune maman pour sa troisiĂšme grossesse. Mais il semblerait que les internautes aient Ă©tĂ© induits en erreur, et Kamila n’est pas enceinte de son 3Ăšme enfant. En effet, c’est sa lĂ©gende qui a mis le doute Ă  certains internautes, et trĂšs vite la
Dans un article paru en octobre 2014 Ă  l’occasion de la sortie en salles aux Etats-Unis de Dear White People texte traduit et publiĂ© sur ce site au moment de la sortie du film en France, Stephen Kearse pose d’entrĂ©e que La plus grande puissance du racisme est sa capacitĂ© Ă  simplifier radicalement le monde », Ă  rendre celui-ci univoque ». La tĂąche fondamentale de tout travail antiraciste consiste alors selon lui Ă  contester et [Ă ] saper cette simplicitĂ© artificielle, en exposant la complexitĂ© implacable du monde ».L’étude du terme racisĂ©-e » et de ses usages permet justement de mettre Ă  jour Ă  la fois la maniĂšre dont les simplifications et rĂ©ductions du racisme imprĂšgnent l’antiracisme mĂȘme, mais aussi comment le vocabulaire antiraciste – et plus particuliĂšrement ce terme – peut ĂȘtre porteur de complexifications et de clarifications politiques salutaires. C’est toute l’ambigĂŒitĂ© des usages du mot racisĂ©-e » dont nous aimerions ici l’origine utilisĂ© par les universitaires et chercheurs en sciences sociales, le terme connait ces derniĂšres annĂ©es un succĂšs croissant dans les cercles militants antiracistes surtout parisiens. Il dĂ©signe les personnes noires, arabes, rroms, asiatiques, musulmanes, etc. renvoyĂ©es Ă  une appartenance rĂ©elle ou supposĂ©e Ă  un groupe ayant subi un processus Ă  la fois social et mental d’altĂ©risation sur la base de la race. Les racisĂ©-e-s » sont celles et ceux qui appartiennent rĂ©ellement ou non aux groupes ayant subi un processus de racisation ».CentralitĂ© de la raceEn renvoyant au processus social et mental de construction des groupes racisĂ©s », le terme a le mĂ©rite Ă©vident d’insister sur le caractĂšre socialement construit Ă  la fois des diffĂ©rences, mais aussi de leur essentialisation. L’accent est mis sur le fait que la race n’a pas le statut de catĂ©gorie objective, mais fait rĂ©fĂ©rence Ă  une idĂ©e construite, qui n’a pas de rĂ©alitĂ© dans l’ordre biologique ». Elle est un effet de l’activitĂ© de catĂ©gorisation et de reprĂ©sentation des personnes[1] ». VoilĂ  qui bat en brĂšche les discours visant Ă  nier par exemple l’existence d’un racisme antimusulmans islamophobie ou antijuifs antisĂ©mitisme sous prĂ©texte que ces groupes ne seraient pas des races ».Placer la race au centre du discours politise la question raciale et rompt avec l’antiracisme moral et le discours colorblind. Car le langage dominant aujourd’hui autour des questions raciales est typiquement celui d’un dĂ©ni de la race » rappelle Adia Harvey Wingfield dans un article au titre Ă©vocateur Si vous ne voyez pas la race, comment pourriez-vous voir l’inĂ©galitĂ© raciale ? ». S’appuyant sur les travaux de sociologues, elle affirme que les mĂ©canismes qui reproduisent les inĂ©galitĂ©s raciales sont devenus plus cachĂ©s et obscurs que ce qu’ils Ă©taient pendant l’ùre de la sĂ©grĂ©gation ouverte et lĂ©gale ». Le langage du racisme explicite a cĂ©dĂ© la place Ă  un discours du dĂ©ni de la race. »Le terme racisĂ©-e » permet de rompre avec ce refus de prendre publiquement au sĂ©rieux la race, refus qui n’obĂ©it ni Ă  un manque ou Ă  une cĂ©citĂ©, mais permet justement de reconduire les discriminations et hiĂ©rarchies raciales. Quand on aperçoit dans son immĂ©diatetĂ© le contexte colonial, Ă©crivait Fanon dans Les damnĂ©s de la terre, il est patent que ce qui morcelle le monde, c’est d’abord le fait d’appartenir ou non Ă  telle ou telle espĂšce, Ă  telle race[2]. » Le terme racisĂ©-e-s » exprime l’idĂ©e selon laquelle les conditions mĂȘmes d’existence des racisĂ©-e-s » continuent aujourd’hui d’ĂȘtre dĂ©terminĂ©es dans une trĂšs large mesure par la race et le blanc et racisme anti-blancs »En encourageant une comprĂ©hension structurelle du racisme comme systĂšme qui institutionnalise une distribution inĂ©gale des ressources et du pouvoir entre personnes blanches et personnes » Robin DiAngelo, le terme » met l’accent sur l’existence d’une barriĂšre raciale en montrant bien qui se trouve du bon cĂŽtĂ© de celle-ci celles et ceux qui ne sont justement pas comme », Ă  savoir les et celles et ceux qui le condition toutefois de ne pas reconduire les essentialisations que l’on prĂ©tend combattre. Car les structures sont faites de personnes » et nous sommes tou-te-s impliquĂ©-e-s[3] ». Une focalisation trop grande sur un racisme structurel mal compris peut nous conduire au final a rĂ©assigner et renforcer les positions, catĂ©gories et hiĂ©rarchies du racisme mĂȘme, idĂ©e qu’exprimait clairement Edward Said dans L’Orientalisme Quand on utilise des catĂ©gories telles qu’“Oriental” et “Occidental” Ă  la fois comme point de dĂ©part et comme point d’arrivĂ©e pour des analyses, des recherches, pour la politique, cela a d’ordinaire pour consĂ©quence de polariser la distinction l’Oriental devient plus oriental, l’Occidental plus occidental[4] [
] ».C’est pourquoi les Blancs dont nous parlons ici se trouvent ĂȘtre ceux qui bĂ©nĂ©ficient du privilĂšge blanc[5]. Un privilĂšge qui ne peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ© que de maniĂšre relationnelle, c’est-Ă -dire en comparaison avec les discriminations racistes que subissent les » discriminations pour les uns signifie immanquablement avantages pour les problĂšme Ă©vident de cette acception qui dĂ©finit de maniĂšre nĂ©gative les » vis-Ă -vis de la norme – la blanchitĂ© – est justement de garder sans le nommer les Blancs comme rĂ©fĂ©rence. C’est pourtant, comme on vient de le voir, la maniĂšre la plus directe et immĂ©diatement comprĂ©hensible de montrer que la structure des privilĂšges est dĂ©terminĂ©e par la suprĂ©matie blanche. Et c’est aussi d’une certaine maniĂšre prendre Ă  la lettre la prĂ©tention des Blancs Ă  ĂȘtre la mis sur la dimension structurelle – et bien comprise – du racisme qu’induit le terme » permet en outre de neutraliser de maniĂšre efficace le discours sur l’existence d’un racisme anti-blancs », discours conditionnĂ© par une comprĂ©hension du racisme en termes exclusivement moraux et individuels le racisme est l’Ɠuvre de mauvaises personnes qui manifestent volontairement une hostilitĂ© envers d’autres personnes. Malcolm X relevait dĂ©jĂ  que poser la question raciale en ces termes n’était tout simplement pas la bonne maniĂšre d’apprĂ©hender l’existence du racisme structurel. C’en Ă©tait mĂȘme la mot rĂ©servĂ© Ă  une Ă©lite militante et universitaire?Si comme on vient de le voir les avantages Ă  utiliser le terme de » sont nombreux, ses usages ne sont pas dĂ©pourvus d’ambigĂŒitĂ©s et prĂ©sentent quelques dĂ©fauts majeurs. Le premier tient Ă©videmment Ă  l’origine mĂȘme d’un terme qui ne provient ni du langage quotidien des », etc., ni mĂȘme de la pratique militante, mais bien du lexique pĂȘchĂ© originel Ă©litiste » semble devoir marquer les usages mĂȘmes du mot. A titre personnel nous l’avons utilisĂ© Ă  plusieurs reprises sur ce site et avons du l’expliciter presque autant de fois aux » qui nous disaient ne pas en comprendre la signification. Expliquer Ă  celles et ceux qui sont par un terme ce que le terme signifie n’est pas banal. Cela tient sans doute davantage au caractĂšre rĂ©cent du mot qu’à sa difficultĂ© intrinsĂšque avec un minimum de bagage sur le racisme, sans ĂȘtre forcĂ©ment un expert, on peut comprendre ce qu’il signifie ou du moins Ă  quoi il renvoie d’ pourrait d’ailleurs en dire autant des mots race » ou blancs » par exemple, que beaucoup y compris dans nos communautĂ©s rĂ©pugnent encore Ă  utiliser
 surtout face Ă  des Blancs. L’utilisation du mot » n’a d’ailleurs de sens que dans une discussion sur le racisme qui mĂȘle les Blancs. C’est lĂ  tout son intĂ©rĂȘt, en mĂȘme temps que sa limite le mot ne dĂ©signant que le rĂ©sultat d’un processus que nous connaissons depuis l’enfance, l’employer entre nous est assez des chaussures trop petites Etre noir en AmĂ©rique, c’est comme ĂȘtre obligĂ© de porter des chaussures trop petites. Certains s’adaptent. C’est toujours trĂšs inconfortable, mais il faut les porter parce que c’est les seules que nous avons. Ça ne veut pas dire qu’on aime ça. Certains en souffrent plus que d’autres. Certains arrivent Ă  ne pas y penser, d’autres non. Quand je vois un Noir docile, un autre militant, je me dis qu’ils ont une chose en commun des chaussures trop petites[6]. »Ces lignes extraites du passionnant livre d’entretiens de Studs terkel, Race, Histoires orales d’une obsession amĂ©ricaine, disent bien la rĂ©alitĂ© du vĂ©cu racial nous » portons des chaussures trop petites. Autrement dit, nous devons composer toute notre existence avec le racisme. Pour autant, nous ne sommes pas Ă  la mĂȘme enseigne. Loin s’en le terme racisĂ©-e-s » recouvre des situations multiples, souvent Ă©loignĂ©es les unes des autres, en raison des spĂ©cificitĂ©s de l’histoire migratoire en France. Celle-ci, rappelle SaĂŻd Bouamama, est Ă  la fois un hĂ©ritage imprĂ©vu de la colonisation et une production de la mondialisation capitaliste, dont un des ressorts importants est la bipolarisation inĂ©gale Nord-Sud ». Bouamama poursuit Cette double source d’hĂ©ritage et de production du prĂ©sent conduit Ă  une structuration en couche des Noirs et des Arabes de France sans-papiers, immigrĂ©s avec une carte d’un an renouvelable, immigrĂ©s avec une carte de dix ans, Français issus de la colonisation[7]. »C’est bien cette hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© que masque certains usages du terme » puisque le mot peut dĂ©signer tout Ă  la fois des rĂ©cemment en France, que des ou ici depuis des gĂ©nĂ©rations. Aussi bien un sans-papier » comorien qu’un Ă©tudiant marocain issu d’un milieu bourgeois venu faire ses Ă©tudes en les » portent bel et bien des chaussures trop petites, doivent composer avec des chaussures lĂ©gĂšrement inconfortables et d’autres avec des souliers bien plus douloureux. Un ami rĂ©sumait cela par une formule saisissante se plaignent du plafond de verre, d’autres de la rugositĂ© du sol. »Exposer la complexitĂ© implacable du monde
 tout en gardant le capAujourd’hui, la race remplit vis-Ă -vis des Arabes, Rroms, Asiatiques et qui vivent en France sa fonction d’instrument de domination et de catĂ©gorisation avec une complexitĂ© croissante. Si la conscience du racisme semble ĂȘtre bien plus aigĂŒe de nos jours, ses manifestations se font parfois plus subtiles, ce qui nĂ©cessite en retour une attention redoublĂ©e. C’est cette attention – nĂ©cessairement intersectionnelle – qui doit guider nos usages du terme ».UtilisĂ© avec discernement, sans fĂ©tichisme, le terme apparait comme un outil de plus Ă  notre disposition, dont l’utilitĂ© est non seulement rhĂ©torique mais aussi politique. La catĂ©gorie de », qui renvoie Ă  des expĂ©riences communes Ă  travers le processus commun de racisation », a le mĂ©rite 1 de sortir de l’essentialisation, 2 de rompre avec un universalisme abstrait et pesant en reflĂ©tant au mieux nos subjectivitĂ©s, et 3 de ne pas emprunter au lexique de l’extrĂȘme-droite Français de souche », etc. pour parler de en gardant Ă  l’esprit qu’il existe des diffĂ©rences Ă  la fois entre les groupes qui subissent le racisme, mais aussi en leur sein, la catĂ©gorie de » exprime l’idĂ©e selon laquelle, nous le rĂ©pĂ©tons, les groupes racisĂ©s » sont tous soumis au mĂȘme processus de racisation ». Un processus qui d’une certaine maniĂšre touche les personnes indĂ©pendamment de leur Ăąge, sexe, classe, etc., mĂȘme si dans les faits le racisme se manifeste diffĂ©remment selon ces qui en termes d’organisation politique revĂȘt pour nous un grand intĂ©rĂȘt en permettant d’identifier clairement des objectifs politiques communs, sans que cela n’entre en contradiction – bien au contraire – avec une approche intersectionnelle, plurielle, plus que jamais nĂ©cessaire. Mais Ă  trop vouloir dĂ©finir par le menu toute cette pluralitĂ©, nous courons le risque d’une fragmentation Ă  l’infini des luttes, piĂšge que tout mouvement social Ă  l’ùre nĂ©o libĂ©rale doit invitation Ă  lutter ensemble, en conscience de la pluralitĂ©, voilĂ  comment nous comprenons ce terme de ».NOTES[1] Jean-Luc Primon, Ethnicisation, racisation, racialisation une introduction », Faire Savoirs N°6 – mai 2007.[2] Frantz Fanon, Les damnĂ©s de la terre, La DĂ©couverte, 2002, p. 43.[3] Reni Eddo-Lodge, Que rĂ©vĂšle la phrase Pas tous les Blancs » ?, Etat d’ Edward Said, L’Orientalisme, L’Orient créé par l’Occident, Seuil, 2003, p. 61.[5] Certains dĂ©veloppements sur le privilĂšge blanc sont empruntĂ©s Ă  notre article Nous parlons trop calmement de choses violentes », in Rafik Chekkat et Emmanuel Delgado-Hoch coord., Race rebelle, Luttes dans les quartiers populaires des annĂ©es 1980 Ă  nos jours, Editions Syllepse, 2011.[6] Studs Terkel, Race, Histoires orales d’une obsession amĂ©ricaine, Editions Amsterdam, 2010, p. 28.[7] SaĂŻd Bouamama, L’expĂ©rience politique des Noirs et des Arabes en France. Mutations, invariances et rĂ©currences », in Race rebelle, op. cit., p. 29-45.* Merci Ă  Amine et Joao pour leurs remarques et leurs prĂ©cieux ajouts.
MDp3Ie.
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